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« Ma 2ème lettre ouverte à Madame Fify MASUKA, Vice-gouverneur de la province du Lualaba » Papy Tamba
Madame la Vice-gouverneur,
C’est avec un coeur rempli de tristesse que je vous adresse cette deuxième lettre ouverte, car j’avais espoir que la première aurait suffi à interpeller votre bonne conscience, mais hélas ! Les gens qui agissent en votre nom et qui se vantent d’être de votre entourage ne cessent avec des attaques au bas de la ceinture contre le gouverneur Richard MUYEJ MANGEZE MANS, alors que ce dernier est encore convalescent. Que pouvons-nous déduire d’une telle méchanceté ?
Ici, il ne s’agit pas d’appartenance politique à un quelconque mouvement, mais d’un problème humain. Pour votre souvenir, je rappelle à votre attention que le feu président Étienne TSHISEKEDI avait rendu visite au feu président MOBUTU en France, quand ce dernier était convalescent, bien qu’ils aient été farouchement opposés sur le plan politique. Cet exemple ne saurait-il pas vous servir pour calmer les ardeurs de votre entourage ? *Fify MASUKA à Kinshasa, rendant visite à son titulaire convalescent, voilà le rêve des lualabais*. Sinon, nous risquerons de croire que vous considérez désormais votre titulaire comme étant votre ennemi et ce serait dommage.
De ce que je sais du Gouverneur Richard MUYEJ MANGEZE MANS, il ne vous considère pas comme son ennemie, encore moins son adversaire. Loin s’en faut. Mais j’observe dans les dires de ceux qui se réclament être sous votre coupole que ce dernier devenu plus méchant qu’un cercueil. Ils versent toute leur méchanceté sur lui, sans que nous n’en connaissions les raisons. Avez-vous déjà oublié vos propres paroles qui reconnaissaient ses mérites ou ne les dites-vous pas à eux? Je vous prépare un monitoring dans les jours à venir et cela pourrait peut-être vous rafraîchir la mémoire. *L’ingratitude peut aussi se faire avec certaines manières…*
Madame la Vice-gouverneur,
Au delà de la déception, je suis aussi surpris par votre silence face à tous vos affidés qui calomnient le gouverneur Mujey en votre nom. Surtout que les lualabais ne réalisent toujours pas les raisons qui poussent la méchanceté très loin dans vos relations avec celui pour qui vous étiez un colistier. Et je ne le dirai jamais assez. *Ce d’autant plus que dans un de nos échanges sur WhatsApp, vous m’aviez rappelé que j’étais votre frère, sachant que je ne vous ai JAMAIS calomniée.* Incompréhension est faible comme mot, pour qualifier votre attitude.
Madame la Vice-gouverneur,
Je n’ai reçu aucune directive de mon parti pour me montrer humain envers Richard MUYEJ MANGEZE MANS convalescent. D’ailleurs, c’est même lui qui a lu la motion des gouverneurs devant le Président de la république au nom de l’union sacrée. Mais ici, il s’agit de l’homme MUYEJ: un homme si bon, si tendre et rempli d’amour que je défends. Suis-je seul à être choqué par les attaques INJUSTES que l’on dirige vers lui? Le croire, c’est faire preuve de naïveté. Vos supporters énervent plusieurs personnes, sans peut-être s’en rendre compte.
Pour le dossier l’IGF, maintenant que la confrontation a eu lieu, pourquoi ne pas vous armer de patience ? À force de trop en faire, l’agitation de ceux qui se réclament de votre camp devient extrêmement ridicule. L’avenir nous en dira plus.
À propos de votre dossier avec les services des marchés publics, sachez vous défendre sans regarder en direction de votre titulaire. Cela s’appelle RESPONSABILITÉ.
D’ici-là,
Je ne vous salue pas sur ordre du paradis qui attend d’abord les excuses des calomniateurs de saint MUYEJ
L’archange Papy TAMBA,
Le Papy le plus célèbre de la RDC
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Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO
Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._
Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.
« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »
Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.
Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.
Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.
Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.
Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.
À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
