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Analyses et points de vue

L’ombre et la lumière : le Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu rappelle la véritable nature du pouvoir

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Alors que les cris discordants d’une petite politique faite d’amertume et de recherche d’audience tentent de polluer l’espace public du Haut-Uélé, il existe des voix qui, silencieusement, portent plus loin que tout vacarme médiatique. Ces voix ne s’expriment pas sur les réseaux sociaux, mais dans l’action constante et le dévouement.

Elles n’appartiennent pas à des commentateurs autoproclamés, mais à des héritiers d’une sagesse ancestrale. À l’opposé absolu de la démagogie dépeinte dans un récent pamphlet, se dresse la figure sereine et imposante de Sa Majesté le Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu, un homme dont la vie entière est un démenti cinglant à la petitesse et une leçon sur l’essence du véritable leadership.

Être chef, c’est servir. Constant Lungagbe est une valeur ancestrale incarnée

Dans une époque où certains confondent tribune avec invective et leadership avec notoriété, le Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu incarne une vérité plus profonde, ancrée dans la riche histoire des peuples du Haut-Uélé. Ici, la chefferie n’a jamais été une affaire de prestige personnel ou de combat d’égos. Elle est un lourd fardeau d’honneur et de responsabilités, un mandat sacré reçu des ancêtres pour la prospérité des vivants.

L’objectif unique et exclusif de Sa Majesté est de servir. Servir son peuple, servir sa terre, servir les valeurs de cohésion, de respect et de travail qui ont toujours permis aux communautés de prospérer. Loin des “batailles de boutiquiers” et des calculs intéressés, son action se fonde sur un désintéressement qui force le respect. Son intégrité n’est pas une posture de communication, mais la colonne vertébrale de son autorité morale.

Il ne cherche pas à diviser pour régner, mais à réunir pour construire. Rassembler, orienter, travailler : c’est le mantra d’un leadership authentique. Les agissements dans des forums du Haut-Uélé montrent, à raison, l’absence totale de fond et de propositions constructives. C’est précisément sur ce terrain que l’exemple du Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu prend tout son sens.

Là où d’autres sèment la discorde en criant au complot, le Grand Chef œuvre inlassablement pour le dialogue. Il est un pont entre les générations, un médiateur entre les communautés, un garant de l’unité. Son palais n’est pas une forteresse, mais une maison du peuple, ouverte à tous ceux qui cherchent la paix et la concorde. Son leadership n’est pas dictatorial, mais visionnaire orienté vers le travail et l’obtention des résultats.

Il puise dans la sagesse des anciens pour éclairer les défis du présent et orienter sa communauté vers un avenir meilleur. Il guide sans imposer, conseille sans condamner, offrant une boussole morale dans un monde souvent bruyant et confus. Le véritable changement ne se décrète pas depuis une terrasse, il se construit patiemment, sur le terrain. L’action du Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu se mesure à des réalisations concrètes.

La résolution de conflits, la promotion du développement local, la préservation de la culture et de l’environnement. Son œuvre est tangible, silencieuse et durable. Il est un antidote à la petitesse de certains politiques provinciaux. Face à la gesticulation des frustrés politiques et au chaos verbal dénoncés, la stature du Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu et son silence agissent comme un puissant antidote.

Ils rappellent que la légitimité ne se gagne pas par le nombre de “likes” ou la virulence des attaques, mais par une vie dédiée au service des autres. Il est la preuve vivante que l’on peut exercer une immense influence sans jamais recourir à la diffamation ou à l’insulte. Que l’on peut défendre son peuple avec une force bien plus redoutable que la colère : celle de la dignité, du travail et d’une intégrité sans faille.

Pendant que certains s’égarent dans des élucubrations stériles, des hommes comme Sa Majesté le Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu font avancer le Haut-Uélé. Ils sont les gardiens des valeurs ancestrales qui, seules, peuvent fonder un avenir solide et harmonieux. Leur héritage n’est pas fait de bruit et de fureur, mais de la trace profonde et paisible qu’ils laissent dans le cœur de leur peuple. Et cette trace, contrairement aux cris des démagogues, est indélébile.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

Analyses et points de vue

Le roi est nu, mais le souverain s’offusque qu’on ose le regarder

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Dans le grand théâtre de la gouvernance du Haut-Uélé, l’Exécutif provincial nous donne une représentation qui ferait pâlir d’envie les plus grands scénaristes de fiction. Le paradoxe, le contresigne, l’absurdité ont été érigés en mode de gouvernement. Et le protagoniste principal, dans cette tragédie devenue bouffonnerie, s’étonne que le public ose siffler la pièce.

Comment devient-on gouverneur dans le Haut-Uélé ? Par la volonté du peuple, diront les naïfs. Par un coup de baguette magique électorale, répond l’expérience du Haut-Uélé. Dans une élection qui a stupéfié jusqu’aux maîtres de l’impossible, notre homme a réalisé l’exploit de récolter 21 votes dans une assemblée de 20 personnes. Ce miracle démocratique, digne de la multiplication des pains, lui a offert les clés de la province.

On attend toujours que les physiciens quantiques viennent expliquer comment un vote peut à la fois être et ne pas être, et surtout comment il peut être supérieur au nombre d’électeurs. Ce n’était pas une élection, c’était une séance de spiritisme. Le plus beau dans l’affaire, c’est la posture vertueuse. Lui, le pur, l’intègre, qui avait convoqué les saints de l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour pourchasser les démons de Baseane Nangaa.

La moralisation de la vie publique, oui, mais uniquement pour les autres. Car pendant ce temps, dans l’ombre, une autre musique joue. Tandis qu’il pointait un doigt accusateur, l’autre main, sans doute, signait des conventions. Celles qui ouvrent grand les terrains de Kibali Gold à une exploitation sauvage par des intérêts chinois, sirotant le thé dans son cercle le plus restreint. Le paradoxe est sublime.

Le justicier qui hurlait au loup est devenu le gardien du poulailler qu’il vend pièce par pièce. La “gestion” qu’il défend serait-elle celle de ses propres affaires ? Quelle touchante vision de la démocratie que celle de notre champion ! Pour rassembler, il a su diviser. Pour convaincre, il a su séquestrer la veille du vote. Des députés, parait-il, ont eu la mauvaise idée de ne plus être d’accord. La méthode est simple : on ne débat pas, on enferme.

La majorité ne se construit pas, elle se capture. Et pour parfaire l’équipe, il a recruté l’élite, la crème de la crème : des “impolis notoires”, des spécialistes de l’insulte et de la basse manœuvre, promus au rang de conseillers rapprochés. Le gouvernement n’est plus un collège, c’est un ring de catch où la violence verbale est la seule langue officielle. Mais le chef-d’œuvre, l’apothéose du genre, c’est l’offuscation.

Après avoir porté l’insulte plus haut que les cimes de l’Himalaya, après avoir transformé les forums du Haut-Uélé en champs de bataille, après avoir orchestré des opérations de déstabilisation et présidé à une curée des ressources, il s’offusque. Il s’étonne, le pauvre, qu’on ose remettre en cause sa “gestion”. Il est outré que l’on murmure sur les terrains de Kibali.

Il est scandalisé que l’on rappelle l’épisode de la séquestration ou le miracle des 21 votes. La logique est imparable : j’ai le droit de vous accuser, de vous emprisonner (le cas de Jean-Louis BANGOBEA), de piller, mais vous, vous n’avez pas le droit de le dire. L’insolence, voilà le vrai crime. Alors oui, le paradoxe est total. Il est la caricature vivante de tout ce qu’il prétend combattre.

Le démocrate qui bafoue le vote, le juste qui pille, l’unificateur qui divise et insulte par sa meute numérique interposée. Et face à ce spectacle, on ne peut que lui retourner sa propre rhétorique : “La liberté d’expression n’est pas la liberté de diffamer. À moins, bien sûr, que ce ne soit lui qui s’exprime”. Dans ce cas, tout est permis. Sauf, évidemment, de lui demander des comptes.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

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