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Société

L’insécurité s’aggrave à Masisi : un agent de « Médecins Sans Frontières » tué par balle dans sa maison 

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Le territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu, a de nouveau été frappé par la violence. Dans la soirée du vendredi 18 au samedi 19 avril 2025, un agent de Médecins Sans Frontières (MSF), identifié sous le prénom d’Isidore, a été tué par balle alors qu’il se trouvait chez lui, au quartier Birere, non loin du bureau communal de Masisi-centre.

Selon des sources locales, le drame s’est produit vers 20h, lorsque des hommes armés tentaient de dépouiller des passants à proximité. Une balle tirée par les assaillants a transpercé le mur de son habitation, atteignant mortellement la victime.

« Il se reposait dans sa maison. Soudain, une balle a traversé le mur et l’a frappé. On ne pouvait rien faire », a déclaré un voisin sous le choc.

Les auteurs de cet acte restent non identifiés, et aucun groupe armé n’a encore revendiqué la responsabilité de cette attaque. Ce nouveau meurtre alimente la psychose au sein de la population, d’autant plus que la zone est censée être sous contrôle du mouvement armé AFC/M23, présent dans la région.

Le drame intervient quelques jours après l’assassinat d’un autre civil, le 15 avril, à Ngesha. La victime, Kibira Butataanya Grace, un jeune cinéaste et sculpteur d’une vingtaine d’années, a également été tuée par des hommes armés non identifiés.

Ces incidents rappellent, une fois de plus, l’extrême vulnérabilité des civils à Masisi, pris entre la présence des groupes armés, l’insécurité chronique, et l’absence d’une protection effective de l’État.

Cédrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET 

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Actualité

Matadi : Les motards en colère contre les taxes imposées par la DGRKC

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À Matadi, la grogne monte chez les conducteurs de motos-taxis, plus connus sous le nom de « wewa ». Ce mercredi 21 mai 2025, une manifestation spontanée a éclaté pour dénoncer la pression fiscale jugée excessive de la Direction générale des recettes du Kongo Central (DGRKC).

En cause : des taxes journalières de stationnement et de numérotation imposées à tous les motards. Chaque conducteur de moto à deux roues doit verser 1000 francs congolais par jour, tandis que ceux qui roulent sur des engins à trois pneus ou plus doivent s’acquitter de 1500 francs.

Asphyxiés par ces charges quotidiennes, les motards dénoncent une taxation qu’ils jugent abusive et inadaptée à leur réalité économique. Refusant désormais de s’y soumettre, ils ont exprimé leur ras-le-bol dans les rues de la capitale provinciale.

Mfumu Diasilua/Congoprofond.net 

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