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Société

Kasaï Oriental : Le siège du parti politique MPC saccagé par des inconnus

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Le siège du Mouvement Patriotique pour le Changement (MPC) situé dans la commune de la Kanshi, a été la cible d’une attaque perpétrée dans la nuit du vendredi à ce samedi 19 avril, a-t-on appris de sources internes au parti. Des individus non identifiés se sont introduits dans les locaux, emportant plusieurs biens matériels, dont du mobilier, et dégradant visiblement les lieux.

Parmi les éléments endommagés figure notamment une bâche de grande taille arborant l’effigie du président national du parti, Maître Caleb Kalala Mpotoyi, qui a été arrachée. Le MPC évoque un « acte de barbarie » à forte connotation politique.

Cette attaque survient dans un climat politique tendu, quelques jours après une sortie médiatique remarquée de Maître Kalala Mpotoyi. Le leader du MPC avait vivement critiqué le « leadership faible » au sommet de la province et exhorté les députés provinciaux à envisager la destitution du président de l’Assemblée provinciale.

« C’est un acte d’intimidation politique manifeste », a réagi un cadre du parti sous couvert d’anonymat. « Ils cherchent à réduire notre président au silence, mais nous ne céderons pas. »

À ce jour, aucune arrestation n’a été signalée. Le MPC appelle les autorités à ouvrir une enquête afin d’identifier les auteurs de cet acte qu’il qualifie de « prémédité » et motivé par des considérations politiques.

Les autorités locales, pour leur part, n’avaient pas encore réagi publiquement au moment de la publication de cet article.

Parti membre de l’Union Sacrée de la Nation, plateforme de soutien au chef de l’État, le MPC affirme rester déterminé à poursuivre son engagement pour « un changement réel et durable » au sein des institutions provinciales.

Félix Ilunga/CongoProfond.net

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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