Connect with us

Actualité

L’importance de l’instruction publique et de la culture dans la conception des actions publiques en République démocratique du Congo

Published

on

 

L’instruction publique et la culture jouent un rôle essentiel dans la conception et la mise en œuvre des actions publiques en République démocratique du Congo (RDC). Au-delà de l’aspect purement éducatif, l’instruction publique permet de former une population instruite, critique et capable de participer activement à la construction de la nation congolaise. De même, la culture, bien plus que la musique et le théâtre, représente l’âme de la RDC, et son intégration dans les actions publiques contribue à promouvoir l’identité nationale et à renforcer le sentiment d’appartenance. Le Festival multiculturel de Kinshasa, qui se déroulera du 6 au 20 juillet 2024, est une occasion unique de célébrer cette richesse culturelle congolaise.

L’instruction publique : un pilier du développement national

L’instruction publique joue un rôle crucial dans le développement d’une nation. Elle permet d’offrir à chaque citoyen une éducation de qualité, favorisant ainsi l’accès à l’information, la formation de compétences et l’émancipation individuelle. En investissant dans l’éducation, les actions publiques contribuent à réduire les inégalités sociales, à renforcer la cohésion nationale et à préparer les jeunes à faire face aux défis du monde moderne.

La culture comme expression de l’identité nationale

La culture, loin de se résumer uniquement à la musique et au théâtre, représente l’âme d’une nation. En RDC, la diversité culturelle est une richesse inestimable qui doit être préservée et valorisée. Intégrer la culture dans les actions publiques permet de promouvoir l’identité nationale, de renforcer le sentiment d’appartenance et de préserver les traditions et les valeurs qui font la spécificité congolaise.

Le Festival multiculturel de Kinshasa : une célébration de la diversité congolaise

Le Festival multiculturel de Kinshasa, prévu du 6 au 20 juillet 2024, constitue une occasion exceptionnelle de mettre en valeur la diversité culturelle de la RDC. Cet événement rassemblera des artistes, des artisans, des écrivains et des intellectuels congolais pour présenter leurs créations et partager leurs connaissances. Le festival permettra de promouvoir la culture congolaise dans toute sa richesse et sa diversité, tout en sensibilisant le public à son importance dans la construction de la nation.

L’intégration de l’instruction publique et de la culture dans les actions publiques

Pour concevoir des actions publiques efficaces et durables, il est impératif d’intégrer l’instruction publique et la culture dans toutes les politiques et initiatives. Cela implique d’investir dans l’éducation, de garantir l’accès à une éducation de qualité pour tous, de promouvoir les arts et la culture dans les programmes scolaires, de soutenir les artistes et les acteurs culturels, et de favoriser l’émergence de lieux de diffusion culturelle accessibles à tous.

L’instruction publique et la culture jouent un rôle fondamental dans la conception des actions publiques en République démocratique du Congo. L’éducation permet de former une population instruite et critique, tandis que la culture représente l’âme de la nation congolaise. Le Festival multiculturel de Kinshasa, prévu en juillet 2024, offre une occasion unique de célébrer la diversité culturelle congolaise. En intégrant l’instruction publique et la culture dans les actions publiques, la RDC peut nourrir l’identité nationale, renforcer la cohésion sociale et préparer les générations futures à bâtir un avenir prospère et harmonieux.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain

Sports

FIFA 2026 — RDC : 50 ans après, entre mémoire, rêve et cauchemar face aux Super Eagles du Nigeria

Published

on

Cinquante ans après leur unique participation à une Coupe du monde, les Léopards de la RDC se tiennent à nouveau au seuil d’un destin que d’aucuns croyaient éteint, d’autres mythifié, presque dissous dans les brumes du temps. Ce dimanche 16 novembre, à Marrakech, les fauves de la forêt équatoriale croiseront les Super Eagles du Nigeria, rois de l’air africain, pour un combat qui dépasse le simple enjeu sportif : un duel où se superposent mémoire, rêve et appréhension collective.

Un peuple de cent millions d’âmes suspendu au rugissement d’un fauve

La RDC retient son souffle. Dans les rues de Kinshasa, dans les cités minières du Katanga, dans les villages du Kwilu ou les collines du Nord-Kivu, un même sentiment circule : celui d’une histoire qui revient cogner aux portes de la nation.
Le pays, porté par près de 100 millions d’habitants, attend la délivrance, le cri de victoire qui rendra au Léopard sa stature de géant endormi.

Le précédent de 1973 : quand les Léopards brisèrent le sort contre le Cameroun

Jeudi 13 novembre, les Léopards ont battu les Lions Indomptables du Cameroun 1–0, exorcisant une énigme, une forme de malédiction sportive qui semblait hanter des générations entières.
L’écho historique était puissant : en 1973, la légendaire équipe du Zaïre avait déjà vaincu le Cameroun pour décrocher son billet vers la Coupe du monde 1974 en RFA.

À un jour d’intervalle près, l’histoire a donc rejoué la même note. Une répétition troublante, presque mystique. Le passé appelle le présent. Les rêves d’hier viennent sonder ceux d’aujourd’hui.

Mémoire vacillante, attente brûlante

La longue nuit de cinquante ans a effacé les souvenirs.
« Je suis né en 1974, je n’ai jamais vu mon pays jouer une Coupe du monde », confie un Kinois à Congoprofond.net.
Un autre, né en 1953, raconte qu’à l’époque, les postes téléviseurs se comptaient sur les doigts d’une main.
Et un jeune de la génération 2000 s’interroge :
« Je me demande si la participation du Zaïre en 1974 n’est pas une sorte de mythe qui se répète aujourd’hui… »

Ces voix tissent un même fil : celui d’une nation suspendue entre mémoire et amnésie, entre nostalgie et désir ardent de renaissance.

Desabre et ses hommes face à l’énigme finale

Ce dimanche, les Léopards devront déchirer le dernier voile, résoudre l’ultime puzzle imposé par l’histoire.
Le sélectionneur Sébastien Desabre et son capitaine Chancel Mbemba, leader d’âme et de caractère, portent sur leurs épaules un poids que nul manuel tactique ne peut expliquer : celui de réveiller une fierté nationale vieille de cinq décennies.

Peur. Transe. Angoisse. Espoir.
Tels sont les sentiments qui traversent le pays d’un bout à l’autre.
Comme en 1989 le mur de Berlin s’effondra pour libérer une ère nouvelle, les Léopards veulent faire tomber le mur de la honte qui sépare la RDC de la plus grande scène du football mondial.

Le rugissement attendu

Dans cette bataille symbolique entre les fauves de la terre et les rois du ciel, le football devient une liturgie, une convocation de l’âme collective.
Si le Léopard rugit assez fort, peut-être tordra-t-il le destin.
Peut-être fera-t-il vaciller l’aigle qui plane au-dessus du continent.

Et alors, un peuple entier pourra croire à nouveau en son propre mythe — celui d’une nation qui, cinquante ans après, ose enfin revenir vers le futur.

Barca Horly Fibilulu Mpia

Continue Reading