À la Une
L’IFASIC honore ses anciens promus au cabinet du Chef de l’État

Des anciens de l’Isti-Ifasic, élus députés nationaux et d’autres, une dizaine au total, faisant partie du personnel rapproché du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, ont été honorés le week-end dernier par leur Alma mater.
À l’occasion, ils ont été présentés devant les différentes personnalités, les sociétaires de l’Ifasic et les étudiants. Il s’agit principalement de Kasongo Mwema Yamba Yamba, porte-parole du Chef de l’État et son adjoint Tina Salama, Michée Mulumba, assistant personnel du Chef de l’État, Colette Tshomba, députée nationale élue de la Funa, Xavier Bonane, député national élu de Dungu, etc.

Anciens del’ IFASIC
Cette initiative du recteur Rigobert Munkeni a été encouragé par tous les invités.
Occasion aussi pour les promus de rendre un hommage mérité aux professeurs, aux assistants et chefs de Travaux de cet Alma mater qui leurs ont donné une formation de qualité.
À tour de rôle, chacun, présentant son parcours atypique, a exhorté les cadets à aimer ce qu’ils font comme études.

Kasongo Mwema Yamba Yamba
Pour le Professeur Kasongo Mwema, ancien étudiant à l’époque de l’Isti, ancien journaliste à Rfi et à la Voix du Zaïre, aujourd’hui, porte-parole du président de la République, « le journalisme et les sciences de la communication mènent à tout ».
Le député national élu de Dungu, Xavier Bonane ya Ngazi, de la 16ème promotion, a, quant à lui, encouragé les jeunes étudiants, avenir de demain, à doubler d’efforts, à étudier non pas pour les points, mais pour la vie.
Car, dit-il, l’Ifasic vous ouvre les portes du bonheur.
Grâce à son diplôme de Licence, durant 10 ans, il a été secrétaire général du gouvernement et ministre.
Dans son mot de la fin, le recteur de l’Ifasic a rappelé aux anciens et aux étudiants la trilogie qui caractérise l’Ifasic, à savoir : « la convivialité – la bonne formation – les valeurs ». » Soyez donc nos ambassadeurs par la qualité de travail et pour défendre votre institution de formation, l’Ifasic », a dit Munkeni Lapess.
Signalons que tous les membres du comité de gestion ont participé à cette cérémonie.
TMB/CONGOPROFOND.NET
À la Une
Scrabble : Le Luxembourgeois Garcia Ndunga défie l’élite mondiale au Canada

À 49 ans, Garcia Ndunga s’apprête à relever un défi de taille : représenter le Luxembourg lors du 53ᵉ Championnat du monde de Scrabble francophone, du 11 au 18 juillet 2025. Originaire du Grand-Duché mais né au Congo, ce passionné de lettres croisées défendra les couleurs de son pays dans plusieurs catégories, face à des centaines de joueurs issus d’une quinzaine de nations.
Un passionné méthodique et tenace
Membre actif du seul club francophone de Scrabble au Luxembourg, basé à Beggen, Garcia Ndunga n’est pas un débutant dans l’univers du jeu. Régulièrement classé premier au niveau national, ses performances au sein du club lui ont valu son billet pour ce prestigieux rendez-vous international. Il y disputera les compétitions dans les catégories « Élite », « Blitz », « Parties Originales » et « Par Paires ».
« Finir dans les 50 premiers serait un excellent résultat », confie-t-il avec réalisme, mais aussi ambition. Dans la catégorie « Élite », il devra faire preuve de concentration, de vocabulaire étendu et de stratégie : toutes les parties y sont jouées en duplicate, un mode où chaque joueur utilise exactement les mêmes lettres, garantissant une égalité parfaite des chances. Le talent, dès lors, fait toute la différence.
Le « Blitz », quant à lui, reprend les mêmes règles que le duplicate mais en version accélérée : la réactivité est primordiale. Ajoutez à cela les parties originales, avec des variantes surprenantes, et l’épreuve en duo, et l’on obtient un programme dense, exigeant, mais exaltant.
Un visage de la francophonie luxembourgeoise
Garcia Ndunga incarne aussi une diversité précieuse : celle d’une francophonie active, bien vivante au Luxembourg. Originaire de République démocratique du Congo, il représente un visage multiculturel du Scrabble, tout en contribuant à faire rayonner ce sport cérébral dans un pays où il reste encore discret.
« On suppose qu’il y a des joueurs dans des villes comme Esch-sur-Alzette, Dudelange ou Ettelbruck. Mais ils ne savent pas forcément que notre club existe », déplore-t-il. Avec une quarantaine de membres, le club de Beggen, qu’il souhaite voir devenir une fédération nationale reconnue, ambitionne d’élargir son impact au-delà de la capitale. « Une reconnaissance officielle nous permettrait d’organiser des tournois, de mieux nous faire connaître et de dynamiser la pratique dans tout le pays. »
Un rêve en lettres majuscules
Et pourquoi pas un jour viser le sommet ? Garcia n’écarte pas l’idée de devenir champion du monde : « J’aimerais bien, mais cela demande un gros investissement en temps. Pour l’instant, ce n’est pas possible, mais pourquoi pas plus tard », lance-t-il, le regard tourné vers l’avenir.
Son parcours inspire. Dans un univers où les figures médiatisées sont rares, il incarne une passion tranquille, rigoureuse, portée par la conviction que les lettres aussi peuvent faire voyager. Après tout, de Beggen à Trois-Rivières, il n’y a que quelques milliers de kilomètres et quelques bons mots à aligner.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET