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Le roi Frédéric Inkani : « Il n’existe plus de roitelets à Kasongo-Lunda ! »

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Le nouveau roi de Kasongo-Lunda, le Kiamvu Frédéric Inkani, se dit satisfait de la bonne ambiance depuis sa désignation au trône. Il a précisé que depuis son avènement, la chefferie Kasongo-lunda s’est unifiée, qu’il n’existe plus des « roitelets » qui se sont autoproclamés dans des groupements.
Sa Majesté Kiamvu Frédéric Inkani a fait ces déclarations vendredi 20 novembre dernier, à l’issue de l’audience qui lui a été accordée par le ministre délégué de l’Intérieur en charge des Affaires coutumières, Me Eyrolles Michel Mvunzi Meya, à son cabinet de travail à Gombe, à Kinshasa.

Il a rassuré notamment qu’il n’y a plus de division au sein de l’Empire Kasongo-Lunda. « Avant notre avènement, chacun avait son Kiamvu », a dénoncé le roi. « Aujourd’hui, les enfants de Kiamvu sont redevenus un et se reconnaissent autour d’un leadership ».

Le nouveau Kiamvu Kasongo-Lunda, Sa Majesté Inkani Frédéric, s’est rendu initialement à Kinshasa dans le cadre de consultations initiées par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Pour sa première visite officielle depuis sa désignation par les princes de l’Empire Yaka-Kasongolunda, le roi n’a pas voulu rater de rencontrer le patron de son secteur, le ministre des Affaires coutumières.

Entouré des membres de la cours royale et de quelques notables Kasongo-Lunda, Sa Majesté Frédéric Inkani a rassuré que la question de succession à la tête du royaume n’est plus d’actualité, et qu’il règne à Kasongo-Lunda une paix et une harmonie qui augurent des lendemains meilleurs.

Désigné en octobre dernier alors que le ministre des affaires coutumières Eyrolles Michel Mvunzi Meya menait un arbitrage politique en vue de pacifier la chefferie, Sa Majesté Frédéric Inkani attend son intronisation pour fin novembre courant.

Émile YIMBU/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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