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Le Révérend Paul Mukendi est-il victime de sa lutte contre l’homosexualité ?

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Sujet canadien d’origine congolaise, né à Lubumbashi, le révérend Paul Mukendi wa Bukole est responsable de l’église Centre Évangélique LA PAROLE DE VIE établie dans la ville de Québec au Canada. Marié et père de famille, ce pasteur d’une église florissante, semble être aujourd’hui victime d’une intolérance et des persécutions tant judiciaires que matérielles et financières, à cause de ses convictions religieuses et ses opinions contre l’homosexualité.

En effet, à en croire des informations parvenues à notre rédaction, c’est depuis 2017 que le révérend Paul Mukendi fait l’objet de multiples persécutions, tracasseries et tribulations de tous genres (judiciaires, sociales, matérielles, financières, familiales, etc.) au sein de l’État canadien où il a résidé depuis 2003 et dont il est devenu citoyen. Plusieurs sources affirment que c’est pour faire taire ses positions contre l’homosexualité que certains puissants lobbies invisibles sont allés jusqu’à ficeler un montage judiciaire pour justifier son élimination de la vie sociale, par une incarcération s’étendant sur plusieurs années.

Ainsi, Paul MUKENDI s’est retrouvé accusé des faits qui seraient commis par lui, dans la ville de Québec en 2001, alors qu’il n’a foulé le sol de la ville du Québec qu’en 2003, documents de résidence faisant foi.

D’ores et déjà plusieurs interrogations taraudent les esprits des observateurs dans ce dossier judiciaire qui a captivé l’opinion publique tant au Canada qu’en RDC :

– Comment peut-on justifier que des faits prétendument commis en 2001 au Québec soient mis à charge du Révérend Paul Mukendi, alors que ce dernier n’est arrivé au Québec qu’en 2003 ?

– Comment la justice canadienne est-elle parvenue à une condamnation contre sa personne, face aux multiples contradictions dans les témoignages de la prétendue victime des violences sexuelles qui, à chaque occasion où elle était interrogée, donnait une version différente de la précédente ? On se demanderait donc, laquelle de ces différentes versions était la vraie ? N’est ce pas qu’objectivement, toutes ces contradictions devraient amener à conclure à un doute raisonnable en faveur du prévenu poursuivi?

– Comment comprendre que des telles situations, de non droit, soient trouvées au sein de la justice canadienne ? Pays prétendument réputé dans le respect des droits de l’homme ?

Famille et église menacées, enfants arrachés

Nos sources rapportent que pendant la période de l’enquête, la police canadienne s’est permis, en violation de tous les droits de l’homme en général et de droit de la défense en particulier, de procéder à des saisies des biens de valeurs du pasteur Paul Mukendi. On y dénombre des bijoux, sa maison et même ses comptes bancaires. Après tout cet acharnement, il réussit à récupérer l’accès à ses comptes, mais curieusement, la banque lui signifia qu’elle ne le voulait plus comme client. L’on se demande alors si tout cela était gratuit et relevait du fonctionnement normal des choses ? C’est ainsi que d’aucuns y voient une main noir derrière, déterminée à en finir avec ce prédicateur qui se lève avec intransigeance contre l’homosexualité.

Des sources concordantes renseignent que des enquêteurs auraient exigé à Mme Carmel Mukendi, épouse de Paul Mukendi, de témoigner contre son mari, en le présentant comme un mari violent qui la tabassait. Elle aurait été menacée de se voir arracher ses enfants si elle ne le faisait pas. C’est ce qui arriva puisqu’elle refusa catégoriquement de témoigner faussement contre son mari pour plaire aux enquêteurs qui menaçaient de lui arracher les enfants.

Selon nos sources, le but de cette extorsion de témoignage était de tenter d’obtenir dans le cercle le plus rapproché du pasteur, une construction fallacieuse des prétendues preuves pour asseoir leur montage judiciaire cousu de fil blanc.

Question : Comment les enquêteurs canadiens pouvaient-ils arracher les enfants du pasteur Paul Mukendi, les séparant de leurs parents pendant 6 mois sans se soucier du traumatisme que cela entraînerait chez ces enfants mineurs placés dans des familles inconnues d’eux ?

Toute l’église même a été secouée en cette période. Les enquêteurs sont allés auprès des membres de l’église qui sont parents, les menaçant de leur arracher les enfants, s’ils refusaient de quitter l’église du révérend Paul Mukendi. C’est ce qui fut fait. Les enfants de tous ceux qui avaient refusé de quitter l’église, croyant à l’innocence de leur pasteur par rapport aux faits lui reprochés, ont été retirés des mains de leurs parents. L’objectif est bien clair, selon ses proches, de nuire non seulement au révérend Paul Mukendi et mais surtout de détruire l’œuvre du Seigneur.

De toute évidence, conclu un analyste, ce montage judiciaire contre le révérend Paul Mukendi n’aurait pas une autre explication. ” Ce sont ses opinions, en tant que serviteur de Dieu, contre l’homosexualité, qui sont à la base de ces ennuis judiciaires, bien maquillés. Pourtant les contradictions relevées dans les témoignages de la prétendue victime d’abus sexuels auraient suffi pour donner raison au serviteur de Dieu. Mais des puissants lobbying invisibles, ont été capables d’influencer la justice canadienne et obtenir d’elle sa condamnation malgré toute la vacuité et contradictions qui caractérisaient les preuves de l’accusation. Le mot d’ordre avait ainsi été donné : DÉTRUIRE PAUL MUKENDI PAR N’IMPORTE QUEL MOYEN”, conclu-t-il.

Déjà à Kinshasa depuis quelques temps, malgré l’interdiction lui imposé de sortir du territoire canadien, révérend Paul Mukendi promet de retourner à son église et dans sa ville pour faire son travail et accomplir sa mission. ” C’est ma ville et j’ai le droit d’y vivre paisiblement comme tout bon citoyen », a-t-il déclaré.

S’adressant aux membres de son église, Paul Mukendi leur demande d’être forts. ” Tenez fermes et ne faiblissez pas. La bataille n’est pas encore terminée. Dieu ne ment jamais, la victoire est certaine. On peut tout falsifier, mais la vérité triomphe toujours », a-t-il martelé.

CONGOPROFOND.NET


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Restitution des travaux sur l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le Développement en RDC : Un appel à une synergie pour le développement du pays

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La République démocratique du Congo a participé à l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (AADPD + 10), qui s’est tenu à Lusaka, en Zambie, du 7 au 10 novembre 2023. Cet événement fait suite à la Conférence régionale sur la population et le développement qui s’est tenue en 2013, dans le but d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), adopté au Caire, en Égypte, en 1994.

Dans ce contexte, la restitution des travaux de Lusaka aux parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba a été organisée le mardi 9 avril 2024 au siège du PNUD à Kinshasa. Les échanges ont réuni plusieurs parties prenantes, notamment le gouvernement à travers le ministère du Plan, la société civile et les partenaires. Ils ont été informés des revues continentales et nationales relatives à cette question, ainsi que des progrès réalisés, des défis persistants et des opportunités pour promouvoir les droits humains, l’éducation et la santé sexuelle et reproductive pour tous, en vue de favoriser le développement du pays.

À l’issue de ces discussions, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent notamment sur les mécanismes visant à maintenir les filles dans le système scolaire, la prise en charge des femmes vulnérables dans le processus de planification du développement, le renforcement et le financement du système statistique, l’organisation rapide d’un recensement général pour permettre au pays d’élaborer un plan de développement adapté à ses réalités, ainsi que le renforcement du partenariat tant au niveau mondial que national pour une approche intersectorielle. Il a également été souligné l’importance de garantir la participation et l’implication des jeunes dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement, ainsi que la mise en place d’une éducation sexuelle complète dans la planification.

La représentante du ministère du Plan a salué des échanges enrichissants, soulignant qu’il est impossible d’atteindre le développement sans une synergie entre toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, la société civile et les partenaires. Elle a déclaré : “Il s’agissait d’échanges enrichissants concernant les six piliers de la Déclaration d’Addis-Abeba”.

Par ailleurs, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé que la RDC avait élaboré son rapport d’évaluation en août 2023 avec le soutien de son agence. Elle a déclaré : “Comme d’autres pays africains, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la République démocratique du Congo a élaboré en août 2023 son rapport d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement. Lors de cette session d’aujourd’hui, nous aurons l’occasion de présenter le rapport national d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba, dix ans après, en RDC, et également d’échanger des idées, de partager des expériences et d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour progresser vers la réalisation des objectifs de la Déclaration d’Addis-Abeba en RDC”.

Il convient de noter qu’en Afrique, la CIPD s’est appuyée sur l’examen décennal de la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (DAAPD), qui comprend le Programme d’Action de la CIPD pour le continent.

Ben Kapajika/ Congoprofond.net


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Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte