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Le coup de gueule de Raoul Shungu à l’arbitre après le nul face à Don Bosco: » Il ne faut pas fabriquer des champions ! »

Pas de 8ieme victoire consécutive pour Raoul Shungu et l’AS VCLUB freinés par les Salésiens de Don Bosco dans l’après midi de ce jeudi 13 janvier 2022 au stade TP Mazembe.
Juste après le coup d’envoi de la rencontre sifflé par l’arbitre central, Ali Kupa, les poulains de coach Éric Tshibassu ont affiché un gros pressing en récupérant très vite les ballons. Malgré cela, la première frappe de la rencontre sera signée Éric Kabwe de l’AS VCLUB à la 10′ qui passe à côté.
Après un quart d’heure, l’AS VCLUB récupère le contrôle du match. À la 21ème minute, Obed Mayamba s’illustre mais sa tête passe à côté. A la 23ème, le défenseur central de l’AS VCLUB Nzungu touché va céder sa place à Mfingi. Une domination des « Moscovites » caractérisée par des passes, mais par manque de réalisme le but ne viendra pas.
Pas d’occasion nette dans la première période de part et d’autre, les deux équipes vont à la pause sans but. Au retour des vestiaires, un match dans un match va commencer entre le technicien togolais, Marouf Tshakei, entré à la 57ème et le portier de Don Bosco, Israël Mobobo, dans son grand jour. Ce dernier a empêché les Moscovites d’inscrire même un but.
Suite à une faute sur le nouvel entrant Marouf Tshakei, ce dernier tire mais le gardien Israël Mobobo capte le ballon sans danger( 70ème). Le duel entre les deux joueurs va se poursuivre à la 79, lorsque Marouf Tshakei tire de nouveau un coup franc, qui sera repoussé en corner par le gardien Israël Mobobo.
A la 80ème, l’AS VCLUB marque mais le but sera invalidé par l’arbitre assistant qui estime qu’il y avait hors-jeu. A la 89ème, Marouf Tshakei encore lui, va exécuter un coup-franc mais le portier Israël Mobobo s’en sort avec une parade. Le match se termine par un score nul et vierge de zéro but partout.
A la fin du match L’entraîneur des Moscovites fustige l’arbitrage du match aux micros des confrères de Lubumbashi : » Vous pensez que si l’arbitre avait sifflé toutes les fautes le score serait là? C’est tout simplement, je dirais, c’est honteux. Ce n’est pas comme ça en donnant l’argent qu’on devient champion, en sachant qu’ils sont inférieures. Ils se sont appuyés sur l’arbitre, depuis quand lorsque le gardien renvoie le ballon c’est hors-jeu ? C’est scandaleux ! Il ne faut pas fabriquer les champions, il faut laisser les gens s’exprimer sur le terrain … ».
Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET
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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?
Le choc des cultures et des valeurs
Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.
Que dit la loi congolaise ?
Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.
Liberté individuelle ou norme collective ?
La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.
Une ligne fragile à ne pas franchir
Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?
En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.
Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net