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L’augmentation significative des réserves et des ressources continue de stimuler le profil de croissance de la production de pointe de Barrick

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La stratégie de Barrick consistant à investir dans la croissance organique par le biais de l’exploration et de la gestion des ressources minérales a plus que remplacé les réserves d’or pour la deuxième année consécutive et a considérablement augmenté les ressources de cuivre d’une année sur l’autre, apportant un soutien supplémentaire aux prévisions de production sur 10 ans de l’entreprise et à son profil de croissance .

Annonçant les résultats de Barrick pour l’année 2022 et le quatrième trimestre, le président et chef de la direction, Mark Bristow, a déclaré que la société avait toujours cru qu’il valait mieux découvrir des onces que de les acheter à un prix élevé dans un secteur où les réserves et les ressources diminuaient.

“Notre succès continu non seulement à reconstituer mais aussi à libérer une valeur significative de notre base d’actifs montre le potentiel inégalé de notre pipeline de croissance organique”, a-t-il déclaré.

Barrick a restitué un montant record de 1,6 milliard de dollars aux actionnaires en 2022 sous forme de dividendes et de rachats d’actions et a annoncé un nouveau programme de rachat d’actions pouvant atteindre 1 milliard de dollars pour les douze prochains mois. Au cours du dernier trimestre, Moody’s a relevé la cote de crédit à long terme de la société de Baa1 à A3, faisant de Barrick la société la mieux notée du secteur de l’extraction de l’or.

Une meilleure performance opérationnelle au quatrième trimestre, notamment de Cortez et Carlin au Nevada, de Pueblo Viejo en République dominicaine et de Tongon en Côte d’Ivoire, a contribué à une production d’or annuelle de plus de 4,1 millions d’onces 2 au cours d’une année impactée par des problèmes d’infrastructure à Turquoise Ridge au Nevada et le remplacement de l’enrouleur de roches à Kibali en République Démocratique du Congo. La production de cuivre de Lumwana en Zambie et de Jabal Sayid en Arabie saoudite était bien conforme aux prévisions.

Dans l’un des développements les plus importants de l’année, les travaux ont commencé sur le développement de l’énorme projet de cuivre-or Reko Diq dans la province du Baloutchistan au Pakistan. Reko Diq devrait doubler la taille de la capacité de production de cuivre de l’entreprise lors de sa mise en service en 2028. Barrick détient 50 % du projet et l’exploitera, le solde étant partagé par le gouvernement du Balouchistan et trois entreprises publiques pakistanaises. .

Un autre projet majeur, l’agrandissement de l’usine de traitement de Pueblo Viejo et la mise en place d’une nouvelle installation de stockage des résidus, a également continué d’avancer. Bristow a noté que malgré la présence de plus de 4 500 travailleurs de la construction supplémentaires sur le site, l’usine a atteint un débit record pour la quatrième année consécutive, avec une production bien en deçà des prévisions. La croissance des réserves a ajouté plus de 20 ans à la durée de vie de cette mine de niveau 1.

Sur le front de l’exploration, le forage dans le portefeuille de friches industrielles de Barrick a confirmé un potentiel de croissance important à Dorothy et Greater Leeville au Nevada, Gara West au Mali, North Mara en Tanzanie et Jabal Sayid en Arabie saoudite. L’exploration de nouveaux sites continue d’offrir de nouvelles opportunités dans l’ensemble de l’empreinte mondiale croissante de Barrick.

“L’année écoulée a vu une nouvelle détérioration de la géopolitique et l’aube d’une nouvelle ère d’inflation élevée, de taux d’intérêt élevés et de risques élevés. En cette période d’incertitude mondiale, l’or a surperformé la plupart des classes d’actifs. Barrick est la plus grande mine d’or aux États-Unis et en Afrique. Si vous tenez compte des onces produites sous notre gestion, 15 nous sommes les plus grands au monde. Nous avons construit notre portefeuille de cuivre et lorsque Reko Diq entrera en production, cela nous propulsera dans la première ligue des producteurs de cuivre. Compte tenu de ces ressources, de notre stratégie éprouvée et de notre expertise mondiale, je pense que les arguments en faveur d’un investissement dans Barrick deviennent de plus en plus convaincants », a déclaré Bristow.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Le tribalisme institutionnel en RDC : un frein majeur au développement national

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La République Démocratique du Congo (RDC), pays d’une immense diversité ethnique et culturelle, fait face à un défi de taille : le tribalisme institutionnel. Ce phénomène, s’est amplifié ces dernières années et constitue un obstacle majeur au développement harmonieux du pays. Notre analyse se penche sur la manière dont cette pratique s’est enracinée dans les sphères religieuses et académiques, deux piliers essentiels de la société congolaise.

L’héritage colonial et ses répercussions actuelles

L’histoire de la RDC est profondément marquée par son passé colonial. La stratégie du “diviser pour régner” employée par les autorités belges a laissé des cicatrices durables dans le tissu social du pays. Cette politique a exacerbé les divisions ethniques, créant un terrain fertile pour le tribalisme qui persiste jusqu’à aujourd’hui.

Les données démographiques, bien qu’anciennes, témoignent de la complexité ethnique du pays. Le dernier recensement officiel, datant de 1984, dénombrait plus de 350 groupes ethniques distincts. Cette diversité, qui pourrait être une source de richesse culturelle, est souvent instrumentalisée à des fins politiques et économiques.

Les communautés religieuses : un miroir des divisions ethniques

Les grandes communautés religieuses de la RDC, notamment les églises évangéliques, sont au cœur de cette problématique. Des observations sur le terrain et des analyses de la composition des organes de direction de ces institutions révèlent une tendance inquiétante à la surreprésentation de certains groupes ethniques.

Prenons l’exemple de la Communauté Baptiste du Centre de l’Afrique (CBCA), une institution majeure dans l’est du pays. Bien qu’opérant dans une région multi-ethnique, la composition de ses instances dirigeantes semble favoriser de manière disproportionnée les membres d’une ethnie particulière.

De même, la Communauté Presbytérienne de Kinshasa (CPK), qui se veut une église nationale, présente une structure de leadership qui reflète une forte concentration régionale, avec une majorité de ses cadres supérieurs provenant d’une seule province.

Ces pratiques, loin d’être isolées, semblent être répandues dans de nombreuses institutions religieuses à travers le pays. Elles soulèvent des questions importantes sur l’inclusivité et l’équité au sein de ces communautés, censées promouvoir l’unité et l’égalité.

Le monde académique : reproduction des schémas tribaux

Le secteur de l’enseignement supérieur n’échappe pas à cette dynamique. Des observations dans plusieurs universités majeures du pays, tant publiques que privées, mettent en lumière des schémas similaires de favoritisme ethnique.

L’analyse de la composition du corps professoral et des postes administratifs dans certaines institutions révèle une surreprésentation flagrante de certains groupes ethniques. Cette situation est particulièrement prononcée dans les universités régionales, où le corps enseignant et l’administration reflètent souvent la composition ethnique locale, au détriment de la diversité nationale.

Cette pratique a des conséquences graves sur la qualité de l’enseignement et de la recherche. Elle limite la diversité des perspectives, freine l’innovation et perpétue un système où le mérite est souvent secondaire par rapport à l’appartenance ethnique.

Impact sur le développement national

Les répercussions du tribalisme institutionnel vont bien au-delà des murs des églises et des campus universitaires. Elles affectent profondément le développement économique et social du pays dans son ensemble.

Les indicateurs de développement placent systématiquement la RDC parmi les pays les moins avancés. Selon l’Indice de Développement Humain, la RDC se classe régulièrement dans le dernier quart du classement mondial. Bien que de nombreux facteurs contribuent à cette situation, le tribalisme institutionnel joue un rôle non négligeable en entravant la méritocratie et l’allocation efficace des ressources humaines.

Dans le secteur privé, des enquêtes menées auprès d’entrepreneurs révèlent que la discrimination basée sur l’origine ethnique reste un obstacle majeur dans l’accès aux opportunités d’affaires et aux financements. Cette situation freine l’innovation et la croissance économique, privant le pays de talents et d’idées qui pourraient contribuer à son développement.

Le jeu dangereux des alliances politiques

L’analyse des nominations à des postes clés au sein des institutions religieuses et académiques révèle souvent des coïncidences troublantes avec les changements politiques au niveau national ou provincial. Ces observations suggèrent l’existence d’un système d’échange de faveurs entre certaines communautés religieuses, des universités et le pouvoir politique.

Ce système de clientélisme basé sur l’appartenance ethnique perpétue un cercle vicieux où le mérite et les compétences sont relégués au second plan. Il contribue à maintenir en place des structures de pouvoir qui ne reflètent pas la diversité du pays et ne servent pas nécessairement ses intérêts à long terme.

Vers des solutions : initiatives et perspectives

Face à ce constat, des voix s’élèvent dans la société civile congolaise pour demander un changement. Des propositions émergent, telles que l’instauration de quotas ethniques dans les institutions publiques et parapubliques pour garantir une représentation équitable de toutes les communautés.

Certaines universités ont commencé à mettre en place des programmes visant à promouvoir la diversité ethnique au sein de leur corps enseignant et étudiant. Bien que ces initiatives soient encore à leurs débuts, elles représentent un pas dans la bonne direction.

L’inclusion : un défi pour l’avenir de la RDC

Le tribalisme institutionnel en RDC est un phénomène complexe, profondément enraciné dans l’histoire et la culture du pays. Son éradication nécessitera des efforts concertés de la part de tous les acteurs de la société congolaise.

La lutte contre cette pratique est essentielle pour l’avenir du pays. Elle est indispensable pour garantir l’égalité des chances pour tous les Congolais, indépendamment de leur origine ethnique, et pour permettre au pays de tirer pleinement parti de la richesse de sa diversité.

Le chemin vers une société plus égalitaire et méritocratique sera long, mais il est crucial pour la cohésion nationale et le développement durable du pays. Les années à venir seront déterminantes pour voir si la nation congolaise saura relever ce défi et transcender ses divisions pour construire un avenir commun prospère.

Franck Tatu


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