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L’annulation du voyage de Félix Tshisekedi à Dubai : Les enjeux politiques derrière la décision

L’annulation du voyage de Félix Tshisekedi à Dubai : Les enjeux politiques derrière la décision
L’annonce officielle de l’annulation du voyage du président Félix Tshisekedi à Dubai pour participer à la COP 28 a suscité de nombreuses interrogations et spéculations. Alors que son équipe de communication a initialement mentionné une absence de deux semaines, elle a rapidement corrigé le tir en déclarant qu’il ne s’agissait que d’une visite de 24 heures. Cette confusion a alimenté les rumeurs et soulevé des questions quant aux véritables motivations de cette annulation. Cet article explore les raisons politiques qui pourraient expliquer ce changement de cap et les implications pour la campagne électorale en cours.
Un choix stratégique
Il est indéniable que le président Tshisekedi a pris une décision stratégique en annulant son voyage à Dubai. Alors que la campagne électorale bat son plein, il a choisi de se concentrer sur les provinces congolaises, en commençant par la Grande Orientale avant de se diriger vers le Grand Katanga. Cette décision suggère que le président a identifié une dynamique grandissante parmi ses principaux rivaux et qu’il ne peut se permettre de laisser l’opposition mobiliser les foules sans sa propre présence pour contrebalancer leur influence.
Les enjeux politiques
L’annulation du voyage de Félix Tshisekedi à Dubai soulève des questions sur les enjeux politiques qui pourraient être à l’origine de cette décision. Certains analystes suggèrent que le président a pu sentir un élan populaire en faveur de ses rivaux politiques lors de leurs rassemblements dans les provinces. En se concentrant sur sa campagne électorale sur le terrain, il espère contrer cette dynamique et renforcer sa propre base de soutien.
Le jeu de la communication
La communication fluctuante de l’équipe de Tina Salama, porte-parole du président, a également suscité des interrogations. Passer d’une annonce initiale d’une absence de deux semaines à une visite de 24 heures soulève des doutes quant à la clarté et à la transparence de la communication présidentielle. Cette confusion soulève la question de savoir si le gouvernement cherche à dissimuler certaines informations aux Congolais. Quelle est la vérité qui n’est pas révélée ? Il se murmurait des problèmes sanitaires…
L’annulation du voyage de Félix Tshisekedi à Dubai en plein milieu de la campagne électorale soulève de nombreuses interrogations et donne matière à réflexion. Si la décision semble être stratégique pour renforcer sa présence sur le terrain et contrer l’opposition, les circonstances entourant la communication fluctuante suscitent des doutes quant à la transparence du gouvernement. Dans cette période cruciale pour la République démocratique du Congo, il est essentiel que les électeurs puissent comprendre les véritables motivations derrière les actions des candidats afin de prendre des décisions éclairées lors des élections à venir.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain
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Lubumbashi : Le Service National accusé à tort sur une concession de 23 hectares à Kabulameshi

À Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, le Service National, organe rattaché à la Présidence de la République, déploie ses activités dans une concession de 23 hectares située sur l’avenue Général Muyumba, dans le quartier Kabulameshi. Sur ce site, une maçonnerie et un atelier de fabrication de bancs sont en construction, destinés à approvisionner les établissements scolaires et universitaires de la région.
Mais ces derniers jours, des voix se sont élevées pour accuser injustement le Service national d’occupation illégale ou d’activités douteuses. Des rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux affirment même que le Service aurait été « espionné », ou qu’il se serait approprié la concession. Des allégations fermement démenties par le conseiller juridique du propriétaire du terrain, M. Noka Watkin.
« Cette concession appartient à M. Noka Watkin. Elle fait 23 hectares, et cela fait plus de quarante ans que nous y sommes. Ce que vous voyez aujourd’hui est le fruit d’un long travail. Rien n’existait au départ. Le Service national est ici en tant que locataire, et ses ouvriers utilisent des outils qui lui appartiennent », a-t-il expliqué.
Il insiste : « Le Service national n’a jamais été espionné. Il n’est pas en conflit de propriété. Il mène des actions utiles à la communauté tout en respectant son statut de locataire. »
Présent dans la province depuis plusieurs mois, le Service national cherche à reproduire l’expérience de Kaniama Kasese et à se rapprocher des bénéficiaires locaux. Dans cette optique, l’installation d’un atelier de production de mobilier scolaire répond à un besoin concret dans le secteur éducatif.
Face aux attaques diffamatoires, le Service national appelle à la retenue et encourage les parties en désaccord à saisir la justice pour un règlement apaisé et légal du différend. Il réaffirme sa volonté d’agir dans la transparence et le respect des droits de chacun.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET