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L’An 1 de l’alternance : le gouvernement fera des actions sociales à impact visible en faveur de la population

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La question de la célébration de l’an Un de l’alternance pacifique et politique, prévue le 24 janvier 2020, était au menu du conseil des ministres tenu le vendredi, 20 décembre 2019, à la cité de l’Union africaine, par le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

À en croire Steve Mbikayi, Ministre des actions humanitaires, qui a pris part à cette 15e réunion du Conseil des ministres et l’a annoncé sur Twitter, l’mmortalisation de l’an 1 de l’alternance démocratique, contrairement aux rumeurs, 6 millions de $ ne seront pas dépensés uniquement pour la fête.

Outre la prière, a-t-il ajouté, le gouvernement fera des actions sociales à impact visible en faveur de la population congolaise.

Par ailleurs, Steve Mbikayi a précisé que les actions humanitaires en faveur de la population seront communiquées ultérieurement. Elles concerneront surtout nos compatriotes victimes des catastrophes naturelles.

Il sied de signaler que l’annonce faite jeudi 19 décembre 2019 par le ministre près le Président de la République, André Kabanda, sur le budget arrêté pour la commémoration de l’an 1 de la première alternance pacifique en République Démocratique du Congo, a sonné comme une provocation malsaine pour beaucoup d’observateurs.

Enervé par cette nouvelle dépense de 6 millions de dollars américains proposés pour l’organisation de cet événement, les Congolais, fortement inspirés en commentaires, tirent à boulets rouges sur le gouvernement dans la mesure où la majorité des Congolais vivent dans une crise socio-économique qui s’est aggravée depuis quelques mois.

Pour rappel, plusieurs provinces de la République démocratique du Congo, dont la capitale Kinshasa, sont sous l’eau à la suite des inondations causées par les dernières pluies.

 

 

 

MUAMBA CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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