Société
Lac Édouard : en 6 ans, l’ Ouganda a libéré 300 pêcheurs congolais
Plus de 300 pêcheurs congolais, détenus en Ouganda, ont déjà été libérés progressivement depuis 2015.
Ces pêcheurs congolais sont accusés de violation de limite lacustre entre la RDC et l’Ouganda, a indiqué le comité des pêcheurs à Congoprofond.net
Selon ce comité, ces pêcheurs détenus dans la prison centrale de Katwe en Ouganda, ont payé des centaines de dollars américains pour recouvrer la liberté.
Cette structure précise que les 26 pêcheurs congolais, tous originaires de Kyavinyonge, une localité lacustre du territoire de Beni, qui restaient encore en prison en Ouganda, ont été libérés vendredi 26 Novembre 2021 par grâce présidentielle ougandaise.
” *Après la rencontre entre le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi et celui de l’Ouganda, la diplomatie entre les deux pays paie. Nous pouvons signaler après ce passage, tous les pêcheurs congolais qui étaient détenus dans les prisons ont été libérés. Tous les prisonniers pêcheurs congolais sont libres. Nous signalons que les 26 pêcheurs qui restaient en Ouganda sont déjà sur le sol congolais* “, a précisé Mbusa Noé, président des pêcheurs de Kyavinyonge.
Par contre, ce comité représentant les pêcheurs, regrette que certains pêcheurs congolais continuent à violer les limites entre les deux pays, un comportement qui ne facilite pas les efforts diplomatiques entre les deux pays.
Ainsi, il en appelle au respect, par les pêcheurs congolais, de ces limitations, mais aussi à la volonté du Gouvernement congolais, d’améliorer les conditions de vie des poissons congolais, afin de pallier ces multiples arrestations, qui interviennent, disent les représentants des pêcheurs de Kyavinyonge, suite à l’absence des poissons dans les eaux congolaises
Si, sur le lac Édouard, certains sont libérés du côté du lac Albert en Ituri, c’est le contraire.
Ce comité des pêcheurs fait savoir qu’au moment où intervient la libération de 93 pêcheurs congolais moyennant une caution de 9 mille dollars américains, après six mois de détention, 15 ougandais sont détenus à Bunia, en Ituri, depuis 2 mois.
Ces derniers sont accusés d’avoir violé les limites sur ce lac.
Il sied de signaler que 4 pirogues saisies par la marine ougandaise avec à son bord 12 pêcheurs, ont été libérées vendredi 26 novembre dernier, après leur arrestation jeudi dans la soirée sur les eaux ougandaises.
Aussi, précisons par ailleurs que 63 moteurs hors-bord des congolais sont encore en Ouganda.
Nehemy Mbusa/ Congoprofond.net
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Société
Bandal : Sous l’œil impuissant des passants, une journaliste de CONGOPROFOND.NET agressée en pleine journée par des « Kulunas »!
Ce premier dimanche de novembre, à 13 heures, Emmy-Dorcas Mwavita, journaliste à CONGOPROFOND.NET, en son chemin de retour habituel de son église d’attache, sise à Bandalungwa quartier Synkin-Makelele, tout juste au coin de l’avenue Mbavu, sur la route principale menant à l’arrêt Tshibangu, a échappé de justesse au pire.
En effet, la jeune fille a subitement senti une force, sur son dos, la pousser vers l’avant, puis tomba à terre avec fracas. Alors qu’elle cherchait à savoir ce qui lui arrivait, l’un des assaillants s’est précipité sur son sac à main pour le ravir de force. Tentant de résister pour garder son bien, c’est l’autre bandit, tenant une machette, n’a pas hésité de la frapper à la main afin qu’elle lâche prise.
Une scène incroyable en pleine journée mais qui a laissé les habitants du quartier indifférent, malgré le cri d’alarme lancé par la victime. Personne n’a levé le moindre doigt pour secourir l’infortunée journaliste. Ne supportant pas la douleur du coup de la machette sur sa main, Dorcas Mwavita a finalement abandonné son sac à main que ces Kulunas ont emporté. Dedans se trouvaient plusieurs bien de valeurs, notamment son téléphone iPhone, une somme d’argent, un power Bank, les clés du bureau, des agendas et différentes pièces d’identité.
Ayant déposé une plainte contre inconnu dans un commissariat situé non loin de la scène d’agression, la journaliste espère que des enquêtes sérieuses seront menées afin de mettre la main sur ces hors-la-loi et pouvoir récupérer ses affaires volées.
Notons que Kinshasa devient de plus en plus dangereuse avec cette nouvelle forme d’insécurité caractérisée par des opérations en pleine journée.
Tchèques Bukasa
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