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La RDC appelle la Formule 1 à suspendre les discussions concernant le Grand Prix de Kigali

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Le gouvernement de la République démocratique du Congo a exprimé, ce mercredi, son mécontentement à l’égard de la Formule 1, demandant la suspension des discussions en cours pour l’organisation d’un Grand Prix à Kigali, suite à l’agression du Rwanda en RDC.

Dans une lettre adressée au président directeur général de la Formule 1, Stefano Domenicali, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a salué l’ambition de la Formule 1 de promouvoir le Grand Prix en Afrique, tout en relevant que ce Grand Prix ne peut pas être organisé dans un pays qui endeuille les familles avec des armes en RDC.

La RDC a proposé que l’Afrique du Sud, un pays sans implication dans ce conflit, puisse accueillir cet événement sportif majeur.

Le Rwanda a, selon la RDC, intensifié ses attaques sur les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, provoquant depuis le début de l’année le déplacement de plus de 700 000 personnes

Le soutien du Rwanda au groupe armé M23, qui a causé la mort de 3 000 civils à Goma, a été vivement dénoncé par les autorités congolaises. La ministre rappelle que les Forces de Défense rwandaises (RDF) ont bombardé des zones civiles, détruisant des maisons et des infrastructures de santé.

Outre les graves conséquences humanitaires de ce conflit, la RDC a également exprimé des préoccupations économiques liées aux fonds utilisés pour organiser le Grand Prix. L’ONU a confirmé que le Rwanda participe activement à l’exploitation illégale des ressources naturelles dans les territoires occupés du Nord-Kivu, contribuant ainsi à financer la guerre dans la région.

La RDC estime que cette activité criminelle génère environ un milliard de dollars chaque année, ce qui alimente directement la violence.

WTK


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Service National : Des ex-Kulunas, stagiaires à l’U-Arena, formés par la société turque Milvest

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Arrivée depuis le 3 mars dernier, une unité spéciale constituée de 250 bâtisseurs, stagiaires professionnels à l’U-Arena de Kinshasa, a été félicitée par le général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik ce lundi 17 mars. Pour le général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, ce partenariat s’avère nécessaire, puisque formés à plusieurs métiers de façon, ces bâtisseurs ont bénéficié d’une formation professionnelle.

« Nous avions voulu profiter de leur expertise pour former nos bâtisseurs dans ces filières-là, à savoir la maçonnerie, la plomberie, l’électricité, la peinture. Et aujourd’hui, eux-mêmes sont fiers d’avoir ces enfants. C’est le début de cette professionnalisation », a dit le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.

Et de continuer: « Le sentiment qui m’anime, c’est aussi ce sentiment de joie, parce que ces enfants sont très disciplinés. C’est comme ça que plusieurs personnes parfois doutent même que ces enfants soient ceux qu’on appelait autre fois des Kulunas. Ce sont des enfants qui ont été pris de force à un moment donné par la police qui les a confiés au Service national. Mais aujourd’hui, ils sont là, libres et entrain de travailler, parce qu’ils ont suivi la formation à Kanyama Kasese au Service national ».

Ce partenariat avec la société Milvest inclut une formation théorique. De ce fait, le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik a donc pris part ce jour àun enseignement sur les mesures de sécurité à observer dans un chantier.

D’un chantier à un autre, à l’hôpital général de Kintambo, les bâtisseuses se distinguent particulièrement en précisant que cette formation paramilitaire et aux métiers ne concerne pas que les hommes. Les femmes également peuvent construire leur nation. Le général -major Jean-Pierre Kasongo Kabwik se dit satisfait par l’avancement des travaux de construction des nouveaux bâtiments et de la réhabilitation de l’ancien bâtiment hospitalier.

Rappelons que ces jeunes sont ceux confiés au service national pour êtrerecyclés, remodelés, instruits, rééduqués et réinsérés par le moyen d’un apprentissage de plusieurs métiers. Soumis à un programme de rééducation et à une formation paramilitaire qui est suivie de l’apprentissage des métiers afin de faire d’eux des « bâtisseurs de la nation ». Ce lot est arrivé à Kinshasa depuis le 3 mars 2025 pour se professionnaliser.

Monica Bubanji/CongoProfond.net


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