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La RDC appelée à parachever le processus de ratification de la convention de Kampala sur les déplacés

Le vice-ministre de l’Intérieur et Sécurité, Innocent Bokele, a clôturé le 24 octobre à Kinshasa, la Conférence Internationale sur les solutions durables aux situations de déplacement en Rdc à l’occasion du 10ème anniversaire de la Convention de Kampala sur le déplacement interne et du 50ème anniversaire de la Convention de l’Union africaine de 1969 pour les réfugiés en Afrique. « Ces travaux dont l’objectif était d’améliorer la situation des personnes déplacées, ont permis d’identifier les approches qui contribuent à la résilience, à l’autosuffisance, au bien-être et les moyens de substance des populations rurales et urbaines, dans le but de trouver progressivement des solutions et des mesures préventives aux déplacements forcés », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que le souhait du gouvernement est de voir les discussions entamées pour la domestication de la convention de Kampala aller à leur terme.
Cependant, toutes les solutions qui ont été envisagées, pour apporter des réponses aux problèmes des déplacés, ne peuvent être efficaces que si les conditions sécuritaires sont réunies dans les différentes zones d’installation.
S’agissant des recommandations, le gouvernement a promis de tout mettre en œuvre pour les traduire en actes, afin de répondre efficacement aux différents problèmes soulevés.
*Les recommandations*
A l’issue de cette conférence, les parties prenantes intéressées ont adopté la feuille de route et formulé des recommandations à l’endroit du gouvernement de la République, des acteurs humanitaires, de développement et de paix ; aux bailleurs de fonds et aux parties prenantes à la feuille de route sur les solutions durables au déplacement forcé.
Au gouvernement de la République, il a été recommandé notamment de parachever le processus de ratification de la convention sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées internes (dite convention de Kampala) en déposant les instruments de ratification auprès de la commission de l’Union Africaine (conformément à l’article 16 alinéas 2 de la convention de Kampala) ; organiser le recensement biométrique national de la population ; mettre en œuvre le pacte de la CIRGL et ses protocole notamment ; protocole sur l’assistance aux personnes déplacées et celui relatif à la propriété des rapatries ; mettre en œuvre la convention de Kampala une fois ratifie ainsi que le Pacte des Grands Lacs sur la sécurité, la stabilité, et le développement dans la Région des Grands Lacs, ratifié par la RDC, et ses protocoles, notamment le protocole sur la protection des personnes déplacées.
Les acteurs humanitaires, de développement et de paix doivent poursuivre auprès du gouvernement de la RDC le plaidoyer en faveur de la ratification, de l’intégration et de la mise en œuvre intégrale de la Convention de Kampala ; Encourager les dialogues communautaires et identifier tous les acteurs politiques qui jouent le rôle de tireur de ficelle, afin de perpétuer les conflits ; promouvoir un leadership et une coordination interinstitutionnelle et intersectorielle efficace et responsable en matière de solutions durables au déplacement interne ; opérationnaliser le cadre de concertation humanitaire et renforcer la redevabilité envers les bénéficiaires…
Aux bailleurs de fonds, de financer la stratégie nationale sur les solutions durables ; engager des fonds de développement dans les zones à forte concentration de déplacés ou réfugiés, ou dans les zones de retour des futurs rapatriés ; encourager l’Etat congolais à développer une politique nationale liée au déplacement interne et à la question des réfugiés…
Aux parties prenantes à la feuille de route sur les solutions durables au déplacement forcé, de s’engager à mettre en place un cadre de suivi et évaluation, pour permettre le suivi des progrès et de mesurer le niveau d’atteinte des résultats ; s’engager à impliquer activement les communautés déplacées et hôtes dans la conception et la mise en œuvre de politiques et solutions durables au déplacement ; promouvoir les connaissances, la sagesse et les pratiques traditionnelles et locales intégrant les solutions durables pour améliorer et enrichir la mise en œuvre de la stratégie nationale de gestion des PDI et Rapatriés intégrant…
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Radié, diffamé, mais blanchi : Dr Fabien Nzoko « Poutine » refuse de plier ! ( Droit de réponse en 10 points )

Accusé à tort, radié sans preuve et exclu illégalement de son syndicat, le Dr Fabien Nzoko Fwankenda contre-attaque. Lavé de tout soupçon par la justice, soutenu par l’Inspection générale du travail et réhabilité par le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Kalamu, ce syndicaliste au franc-parler, surnommé « le Poutine de la corporation médicale », refuse de se taire. Voici son droit de réponse à ce qu’il qualifie de cabale orchestrée par l’actuel bureau national du SYNAMED.
DROIT DE RÉPONSE
1. Ayant fait l’objet d’une cabale de la part de ses Camarades Syndicalistes, Membres du Bureau National du SYNAMED asbl, le Dr Fabien NZOKO FWANKENDA n’entend pas capituler face à la campagne de contre-vérités orchestrée par l’actuel Bureau National du SYNAMED.
2. Ayant été accusé à tort pour une participation à la subtilistion des fonds dans le compte d’un Médecin et grâce aux moyens mis en place à cette fin par le SYNAMED, la victime avait saisi, tour à tour, le Parquet Général de Kinshasa Matete, l’Ordre des Médecins pour obtenir des sanctions exemplaires contre le Dr Fabien NZOKO FWANKENDA.
3. Concernant le Parquet Général, celui-ci après investigations, a classé le DOSSIER SANS SUITE POUR DES FAITS NON ÉTABLIS.
4. De son côté, pour les mêmes faits jugés non établis par le Parquet Général, l’ordre des Médecins s’est déclaré compétent à sanctionner et avait prononcé la Radiation au premier degré.
5. Conformément à l’article 21 du Code de Déontologie Médicale, le Dr Fabien NZOKO FWANKENDA a sollicité la révision de la décision au Conseil National.
6. A ce jour, l’ordre des Médecins n’a notifié le Dr Fabien Nzoko d’aucune décision. Or, sans notification, pas de sanction.
7. Ayant saisi l’Inspection Générale du Travail pour violation des Statuts du SYNAMED, spécialement son article 20 sur la convocation d’un Congrès, cette dernière, après examen des dossiers et confrontation (séchée à 3 reprises par le SYNAMED), a demandé la réhabilitation du Dr Fabien NZOKO FWANKENDA à son poste de Secrétaire Général National Adjoint chargé de l’administration, Études et Documentation.
8. Étant donné que le SYNAMED est une ASBL, le Dr Fabien Nzoko FWANKENDA avait saisi le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Kalamu pour solliciter, conformément à la Loi 004 de 2001, relative aux ASBL, l’annulation de la Décision de retrait de mandat prise par le 1er Congrès Extraordinaire.
9. En date du 28 Mars 2025, le TGI Kalamu a ordonné l’annulation de la Décision de retrait de mandat. Le SYNAMED a été notifié.
10. Pour circonscrire toute cette cabale montée dans l’unique objectif de Museler un Syndicaliste qui dérange par ses interventions , le Dr Fabien NZOKO FWANKENDA avait organisé une Conférence de Presse ouverte au public avec comme thème « Le CALVAIRE D’UN SYNDICALISTE: BOURDES ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES DU BUREAU NATIONAL DU SYNAMED « . Elle s’était tenue le 02 avril 2025 au Carrefour des Jeunes. Le SYNAMED est resté silencieux.
Le Communiqué de Presse du SYNAMED est in DÉNI des évidences de la réhabilitation et de l’innocence du Dr Fabien NZOKO FWANKENDA, affectueusement appelé « le Poutine de la Corporation Médicale », pour son leadership syndical éclairé.
Le Dr Fabien NZOKO FWANKENDA n’est ni Exclus du SYNAMED ni radié par l’ordre des Médecins. Malheur aux Vaincus, disaient les Romains.
Fait à Kinshasa le 15 Mai 2025
Dr Fabien NZOKO FWANKENDA ,
Secrétaire Général Adjoint du SYNAMED en charge de l’administration, Études et Documentation.