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La plainte ubuesque déposée en Belgique par Maître Alexis Deswaef : Quand la RD Congo étonne une fois de plus »

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Dans une séquence d’événements qui semblent tout droit sortis d’un scénario absurde, la Belgique nous surprend une fois de plus. Cette fois-ci, c’est grâce à une plainte déposée par Maître Alexis Deswaef contre le Général Ndaywel Okora Christian, chef des renseignements militaires de la République Démocratique du Congo (RDC). Ce qui rend cette situation encore plus étonnante, c’est que le Général est en réalité un citoyen belge. 

 

La plainte déposée en Belgique par Maître Alexis Deswaef vise le Général Ndaywel Okora Christian, responsable de la DEMIAP (Division des Enquêtes Militaires et Action Pro-Justice) en RDC. Ce qui rend cette situation particulièrement étrange, c’est que le Général est devenu belge en 2005 et conserve sa nationalité belge à ce jour.

 

La plainte mentionne que le Général est suspecté d’avoir joué un rôle en tant qu’auteur, co-auteur, complice ou commanditaire de crimes graves commis à l’étranger. Les détails exacts des crimes allégués ne sont pas encore clairs, mais cela soulève des questions sur les implications légales et diplomatiques de cette affaire.

 

Le fait que le chef des renseignements militaires d’un pays en guerre soit un citoyen belge est tout simplement stupéfiant. Cela soulève des interrogations sur les liens entre la Belgique et la RDC, ainsi que sur les implications de cette situation pour les relations bilatérales entre les deux pays.

 

La plainte a été déposée au nom de la famille d’une victime nommée Chérubin Okende, dont les détails et les circonstances de l’assassinat restent à éclaircir. L’avocat, Maître Alexis Deswaef, représente la famille dans cette affaire complexe et délicate.

 

La plainte déposée en Belgique par Maître Alexis Deswaef contre le Général Ndaywel Okora Christian soulève des questions ubuesques et pathétiques. La RD Congo ne cesse de nous surprendre, avec cette révélation surprenante selon laquelle le chef des renseignements militaires congolais est en réalité un citoyen belge. Les implications légales, diplomatiques et politiques de cette affaire restent floues, mais elles ne manqueront pas de susciter l’intérêt à l’échelle internationale. Alors que cette affaire se développe, il reste à voir comment les autorités belges et congolaises réagiront à cette situation incroyable et inattendue.

 

Le moratoire sur la double nationalité en RD Congo : Un non-sens persistant qui trouble la vie institutionnelle

 

Depuis 2006, la question de la double nationalité en République Démocratique du Congo (RD Congo) a été enserrée dans un moratoire décidé par Vital Kamerhe, alors président de l’assemblée nationale. Ce moratoire, qui visait à suspendre l’octroi de la double nationalité, est toujours en vigueur en 2023. Cependant, son maintien prolongé soulève des interrogations quant à la volonté des autorités congolaises d’établir des principes clairs et cohérents pour tous.

 

Le moratoire sur la double nationalité, instauré en 2006 par Vital Kamerhe, a jeté une ombre persistante sur la question de la citoyenneté en RD Congo. Alors que près de deux décennies se sont écoulées depuis sa mise en place, il est troublant de constater que ce moratoire est toujours actif en 2023. Cette prolongation soulève des questions sur la volonté des autorités congolaises de clarifier cette question et de fournir des principes cohérents pour tous les citoyens.

 

La double nationalité est un sujet qui divise depuis longtemps la vie institutionnelle en RD Congo. Certains soutiennent que la double nationalité permet d’encourager la diaspora congolaise à contribuer au développement du pays, en bénéficiant de leurs compétences et de leurs ressources. D’autres, en revanche, estiment que la double nationalité peut compromettre l’intégrité et la loyauté envers la patrie.

 

Ce moratoire prolongé crée une incertitude juridique et administrative pour les personnes concernées par la double nationalité. Les citoyens congolais qui possèdent une autre nationalité se retrouvent dans une situation ambiguë, ne sachant pas clairement comment cette question sera traitée par les autorités. Cette incertitude a un impact sur leur vie professionnelle, leurs droits et leurs libertés fondamentales.

 

Par ailleurs, le maintien du moratoire sur la double nationalité soulève des interrogations sur la volonté des autorités congolaises à établir des principes clairs et cohérents pour tous les citoyens. Une gestion efficace de cette question permettrait de garantir l’égalité devant la loi et de promouvoir la transparence dans le processus décisionnel.

 

Le moratoire sur la double nationalité en RD Congo, décidé en 2006 par Vital Kamerhe, persiste en 2023 et crée un non-sens qui perturbe la vie institutionnelle. La question de la double nationalité est un sujet délicat et complexe, mais il est essentiel que les autorités congolaises fournissent des principes clairs et cohérents pour tous les citoyens. Ce faisant, cela permettra de garantir l’égalité devant la loi et de promouvoir la stabilité institutionnelle. Il est temps que les autorités congolaises s’attaquent à cette question de manière résolue et fournissent des directives claires pour mettre fin à cette incertitude persistante.

 

TEDDY MFITU Polymathe, chercheur et écrivain/ CONGOPROPFOND.NET 

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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