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Politique

La diplomatie parlementaire en action : Un pas historique vers la paix en RDC

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Dans un revirement historique, la 49ème Assemblée Parlementaire Francophone tenue à Montréal, Canada, a été le théâtre d’une victoire diplomatique sans précédent pour la République Démocratique du Congo. La résolution pour le retour de la paix en RDC, votée à l’unanimité, a marqué un moment crucial dans la quête incessante de stabilité dans la région.

L’événement a été d’autant plus remarquable que même le Rwanda, traditionnellement perçu comme un acteur majeur des conflits en RDC, a approuvé la résolution. D’habitude, il vote contre lorsqu’il ne s’abstient pas. Voter pour la résolution qui le condamne nommément est un geste inattendu qui souligne l’importance de la diplomatie parlementaire dans la résolution des conflits et la promotion de la paix.

Cette convergence d’opinions et de soutien unanime en faveur de la RDC témoigne d’un changement de paradigme dans les relations continentales et internationales. La RDC, autrefois en proie à l’instabilité et aux conflits, redevient ainsi un acteur diplomatique de premier plan, bénéficiant d’un soutien sans précédent de la part de la communauté francophone.

Bien que la route vers la paix soit encore semée d’embûches, cette victoire parlementaire marque un tournant majeur dans la quête de stabilité et de prospérité pour la RDC. Le fait que le Rwanda ait dû accepter la paix comme seule voie vers le développement illustre la force de la diplomatie parlementaire et la capacité des nations à surmonter leurs différends pour un objectif commun.

La clôture de la 49ème Assemblée Parlementaire Francophone restera gravée dans l’histoire comme un moment où la diplomatie parlementaire a su dépasser les clivages et ouvrir la voie à un avenir plus pacifique et prospère pour la région. Comme l’a souligné le Pacificateur Vital Kamerhe : « L’Afrique doit aimer l’Afrique et se mettre au diapason des autres continents pour réaliser le rendez-vous avec sa propre histoire ».

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

Actualité

Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO

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Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._

 

Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.

« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »

 

Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.

Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.

 

Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.

 

Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.

Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.

 

À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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