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Diplomatie

La Conférence de Géopolitique de Kampala 2023 s’est ouverte sur des débats de haut niveau

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La Conférence de Géopolitique de Kampala 2023 a débuté, ce mardi 17 octobre, avec des discussions stimulantes sur des questions géopolitiques cruciales.

La session d’ouverture, modérée par le Dr. Susanne Conrad de la Fondation Konrad Adenauer, a porté sur l’avenir de la Somalie après le retrait d’ATMIS. Des experts, dont le Lt. Gen. Osman Noor Soubagle de Djibouti, ont souligné l’importance de maintenir l’engagement international. Ils ont mis en garde contre un retrait précipité des troupes, qui pourrait déstabiliser la Somalie et la Corne de l’Afrique.

Lors de la deuxième table-ronde sur le  » Soft power culturel africain », la réalisatrice ougandaise Barbra Atusasiire a plaidé pour plus de financements publics des industries culturelles et créatives. La musicienne Phina Mugerwa a insisté sur le rôle des femmes, tandis que le professeur Philip Luswata a appelé à promouvoir les talents locaux.

La session sur la ruées des grandes puissances en Afrique a donné lieu à un débat animé. Les intervenants ont salué la capacité des dirigeants africains à naviguer entre les intérêts divergents de la Chine, des États-Unis et de la Russie. Ils ont souligné l’importance pour l’Afrique de préserver son indépendance.

Enfin, la nécessité de combler le fossé numérique a été au cœur des discussions sur l’inclusion économique. Les experts ont appelé à des politiques volontaristes pour démocratiser l’accès à la technologie, notamment pour les femmes et les jeunes.

Cette première journée riche en perspectives a ouvert la voie à deux jours de débats tout aussi stimulants. La Conférence de Kampala s’impose une nouvelle fois comme un forum incontournable des enjeux géopolitiques mondiaux.

Claudine N. I./CONGOPROFOND.NET


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Diplomatie

Kinshasa : Signature du cadre de coopération pour le développement durable 2025-2029 entre la RDC et les Nations Unies

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Le vendredi 6 décembre 2024 a marqué une étape décisive dans le partenariat entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le système des Nations Unies. Lors d’une cérémonie officielle organisée dans la grande salle du Ministère des Affaires étrangères à Kinshasa, les deux parties ont signé le Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CDD) 2025-2029. Cette initiative stratégique vise à promouvoir un développement inclusif, durable et aligné sur les priorités nationales.

Un engagement pour la transformation de la RDC en présence de la ministre d’État des affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, du Vice-premier Ministre en charge du Plan, Guylain Nyembo, et du coordonnateur résident des Nations Unies en RDC, Bruno Lemarquis, la cérémonie a mis en lumière l’importance de ce partenariat.

La Ministre d’État a exprimé sa satisfaction en rappelant que ce cadre s’inscrit dans la continuité du Plan National Stratégique de Développement (PNSD 2024-2028). Ce dernier repose sur cinq axes stratégiques majeurs :

– Valorisation du capital humain et développement social et culturel;
– Renforcement de la gouvernance, restauration de l’autorité de l’État et consolidation de la paix;
– Diversification et transformation économique pour une croissance inclusive;
– Développement des infrastructures et du numérique;
– Protection de l’environnement et lutte contre le changement climatique.

Un partenariat axé sur des objectifs concrets

Le Coordonnateur résident des Nations Unies, Bruno Lemarquis, a souligné l’engagement de l’ONU à soutenir la RDC dans sa quête pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Il a également insisté sur l’importance de s’attaquer aux causes profondes des conflits tout en mettant en œuvre des solutions durables pour les populations vulnérables.

Priorités définies dans le cadre du CDD :

Croissance économique inclusive : favoriser une économie résiliente et génératrice d’emplois, notamment pour les jeunes.
Gouvernance efficace : renforcer les institutions, lutter contre la corruption et promouvoir la sécurité et la paix.
Accès équitable aux services sociaux de base : améliorer l’éducation, la santé et les infrastructures sociales.
Gestion durable des ressources naturelles : préserver les écosystèmes et lutter contre le changement climatique.

Une méthodologie collaborative et innovante

Le Vice-Premier Ministre en charge du Plan, Guylain Nyembo, a salué la validation de ce cadre qui repose sur une approche multisectorielle et inclusive. Celle-ci favorise la collaboration entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, la société civile et le secteur privé.

L’accent est mis sur :

– La mobilisation des ressources et des expertises pour renforcer les capacités institutionnelles.
– Une approche intégrée Humanitaire-Développement-Paix, visant à réduire les besoins humanitaires tout en offrant des solutions durables.
– Une adhésion collective pour garantir la mise en œuvre des projets prioritaires.

Vers une transition ambitieuse
Dans un contexte marqué par des défis complexes, ce cadre vise également à préparer le retrait progressif de la MONUSCO tout en assurant une transition adaptée. Il s’agit d’un signal fort pour renforcer l’autorité de l’État et promouvoir la stabilité.

En conclusion, les parties ont réaffirmé leur volonté commune de transformer les aspirations du peuple congolais en une réalité durable. Cette collaboration s’inscrit comme un levier crucial pour bâtir un avenir de dignité, de prospérité et de paix en RDC.

Benjamin Kapajika/CONGOPROFOND.NET


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