Actualité
La Clinique Littéraire de Kinshasa retire du circuit critique le » La fin d’une marionnette » de Lyricomane Ngobani
Dans un communiqué officiel signé le mardi dernier par son directeur Le Marc Bamenga,
la Clinique Littéraire de Kinshasa (CLK) a annoncé la fin de la lecture et de l’analyse critique du roman *La fin d’une marionnette*, œuvre de l’auteur Lyricomane Ngobani. L’ouvrage, après diagnostic public, a été jugé non recevable au label de qualité littéraire défendu par la CLK.
Cette institution littéraire, fondée par le célèbre écrivain et poète congolais Pat le Gouru, réputée pour son exigence en matière de rigueur stylistique et structurelle, a relevé plusieurs failles significatives dans le texte. Malgré l’intérêt du sujet et les efforts manifestes de l’auteur, le roman n’a pas pu satisfaire les standards critiques attendus. En réponse aux suggestions formulées par les membres de la Clinique, Lyricomane Ngobani a pris la décision responsable de retirer son œuvre du circuit critique, promettant une révision complète et plus digne de l’intention littéraire initiale.
Selon l’auteur, les failles relevées seraient principalement dues à une *mauvaise manipulation du fichier* au niveau de son éditeur, expliquant ainsi certaines incohérences structurelles.
Dans un esprit d’encouragement, la CLK a salué cette posture d’humilité et de professionnalisme, tout en appelant les auteurs congolais à plus de vigilance et d’exigence dans leurs processus de publication. Car, selon Le Marc Bamenga, « l’écriture est une question de réputation ».
Ce retrait volontaire illustre une fois de plus le rôle de la Clinique Littéraire comme *lieu de diagnostic, de correction et de valorisation* des productions littéraires en RDC, et confirme son engagement à élever la littérature congolaise à un haut niveau d’excellence.
Barca Horly Fibilulu Mpia/CONGOPROFOND.NET
À la Une
Maluku/Kinshasa : 12 miliciens Mobondo neutralisés, 2 militaires FARDC tués lors d’affrontements
De violents affrontements ont opposé, le week-end du 20 au 21 décembre 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à des éléments de la milice Mobondo dans la commune rurale de Maluku, située à l’est de la ville de Kinshasa.
Le bilan provisoire fait état de douze miliciens neutralisés et de deux militaires des FARDC tombés au combat, selon des sources sécuritaires locales.
D’après les informations recueillies sur place, les combats ont éclaté à la suite d’une opération de ratissage menée par l’armée régulière. Cette opération visait à contenir l’avancée de ce groupe armé, actif depuis plusieurs mois dans les provinces du Maï-Ndombe et du Kwilu, et désormais signalé dans certaines zones périphériques de la capitale, notamment à Maluku ainsi que dans certaines entités de la commune de la N’sele.
La milice Mobondo, souvent présentée comme proche de certaines communautés de la province de Kwango, est accusée par des notables locaux et des organisations communautaires de violences ciblées, de déplacements forcés de populations et d’occupations illégales de terres.
Ces accusations concernent particulièrement les communautés Teke, qui dénoncent une insécurité persistante dans leurs terroirs ancestraux, y compris aux abords immédiats de Kinshasa.
Face à cette situation, la structure « Intellectuels Teke » affirme suivre avec inquiétude l’évolution de ces violences. Elle appelle les autorités nationales à renforcer la protection des civils, à rétablir l’autorité de l’État dans les zones affectées et à diligenter des enquêtes indépendantes sur les exactions signalées.
La structure exhorte également les partenaires internationaux à s’intéresser à cette crise sécuritaire dans l’ouest de la RDC, souvent éclipsée par les conflits armés à l’est du pays.
En attendant, le calme demeure précaire à Maluku. Des mouvements de populations ont été observés après les affrontements, tandis que les FARDC annoncent le maintien de leur dispositif sécuritaire afin d’empêcher toute nouvelle incursion des miliciens Mobondo dans la périphérie de la capitale.
Barca Horly Fibilulu Mpia
