Diplomatie
La 13e Assemblée plénière de la COING de la Francophonie : Un Rendez-vous Incontournable pour la Société Civile Francophone
Les 10 et 11 septembre 2024, Paris accueille la 13e Assemblée plénière de la Conférence des Organisations internationales non gouvernementales (COING) de la Francophonie. Cet événement majeur rassemble des représentants de 128 organisations internationales non-gouvernementales (OING) et organisations non-gouvernementales (ONG) accréditées auprès de la Francophonie, offrant une plateforme essentielle pour discuter des priorités et des défis de la Société civile francophone.
Un bilan positif et des perspectives prometteuses
L’assemblée a permis de dresser un bilan encourageant des activités menées depuis la dernière rencontre en 2022. Les commissions thématiques ont mis en lumière les avancées réalisées dans plusieurs domaines clés, notamment la promotion de la langue française, la préservation de la diversité culturelle, le renforcement de l’éducation et l’avancement du développement durable. Ces progrès témoignent de la vitalité et de l’engagement de la société civile francophone face aux enjeux contemporains.
Des discours inspirants et engagés
L’ouverture solennelle de l’assemblée a été marquée par des interventions de personnalités de premier plan, soulignant l’importance cruciale de cet événement. Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, a chaleureusement accueilli les participants en mettant en exergue le rôle essentiel de la société civile dans le nouveau cadre stratégique de l’organisation. “L’intégration de la société civile dans le Cadre stratégique de la Francophonie 2023-2030 et dans la programmation 2024-2027 de l’OIF comme public cible de nos actions est la reconnaissance de son rôle essentiel dans le développement de nos sociétés”, a-t-elle déclaré.
Dans la même veine, Christophe Gigaudaut, Délégué aux Affaires francophones, a appelé à “continuer à œuvrer ensemble pour renforcer la COING et lui permettre de jouer pleinement son rôle dans la défense des valeurs et des objectifs de la Francophonie”. Il a également évoqué le prochain Sommet de la Francophonie, dont la thématique “Créer, Innover, Entreprendre en français” mettra en lumière les réalisations de la société civile francophone.
Danièle Toulemont, Présidente sortante de la COING, a quant à elle rappelé les défis auxquels fait face l’espace francophone, soulignant que “la société civile et ses relais ont un rôle essentiel à jouer, à nos côtés, au service des populations”.
Des actions concrètes pour l’avenir
L’un des moments forts de l’Assemblée a été l’adoption d’une Déclaration finale, qui sera transmise aux Chefs d’État et de gouvernement francophones lors du XIXe Sommet de la Francophonie en octobre. Ce document met en avant les priorités communes de promotion de la langue française, de la diversité culturelle et des valeurs démocratiques au sein de l’espace francophone.
L’Assemblée a également permis de renouveler le Comité de suivi, garant de la mise en œuvre des décisions adoptées. Ce comité jouera un rôle clé dans le suivi des initiatives et des projets définis lors de cette rencontre, assurant ainsi la continuité et l’efficacité des actions de la COING.
Vers une collaboration renforcée avec l’OIF
La seconde journée de l’assemblée a été consacrée à des échanges approfondis sur le renforcement des synergies avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Lors de la séance de clôture, Caroline St-Hilaire, Administratrice de l’OIF, a pris la parole aux côtés de Diane Ndeuna, nouvellement élue Présidente de la COING. Mme St-Hilaire a réaffirmé avec force le soutien de l’OIF : “Je réaffirme ici avec force l’engagement de l’OIF à soutenir la société civile francophone pour qu’elle prenne toute sa place sur la scène internationale. Votre rôle est crucial, et nous serons là pour vous épauler dans vos initiatives.”
L’élection de Diane Ndeuna à la présidence de la COING marque le début d’une nouvelle ère pour la société civile francophone, promettant un engagement renouvelé et une action plus coordonnée au sein de l’espace francophone.
Cette 13e Assemblée plénière témoigne ainsi de la vitalité et de la détermination des organisations non gouvernementales francophones, prêtes à jouer un rôle de premier plan dans la réalisation des objectifs de la Francophonie et dans la réponse aux défis mondiaux actuels.
À l’heure où le monde fait face à des crises multiformes, la mobilisation de la société civile francophone apparaît plus que jamais comme un levier essentiel pour promouvoir les valeurs de solidarité, de diversité et d’innovation au sein de l’espace francophone et au-delà.
Claudine N. I
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Diplomatie
L’absence remarquée de la RDC aux célébrations de l’indépendance ougandaise
Ce 9 octobre, l’Ouganda célébrait le 62e anniversaire de son indépendance à Busia, cité frontalière avec le Kenya. L’événement, marqué par la présence de nombreux dignitaires étrangers, a toutefois suscité quelques interrogations du fait de l’absence de représentants de la République Démocratique du Congo (RDC).
Parmi les pays représentés figuraient l’Érythrée, le Venezuela, le Burundi, la Tanzanie, le Kenya, l’Éthiopie et le Rwanda. Des représentants d’organisations internationales telles que ONU Femmes, l’IGAD et l’Union européenne étaient également présents. La Belgique, l’Australie, la France et l’Irlande comptaient parmi les pays occidentaux ayant envoyé des délégations.
L’absence de la RDC, pays voisin et partenaire important de l’Ouganda, a naturellement attiré l’attention des observateurs.
Des sources indiquent qu’aucune invitation n’a été envoyée à l’ambassade de la RDC par les autorités ougandaises.
Outre cela, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation, sans qu’il soit nécessaire d’y voir un signe de désaccord ou de tension entre les deux pays.
Entre autre, il est courant que les pays alternent leur présence aux célébrations nationales de leurs voisins d’une année sur l’autre. La RDC pourrait avoir été présente l’année précédente et prévoit peut-être d’envoyer une délégation l’année prochaine.
Il est également important de noter que l’absence à un événement spécifique ne reflète pas nécessairement l’état global des relations bilatérales. L’Ouganda et la RDC continuent de collaborer sur divers projets régionaux, notamment dans le cadre de l’East African Community (EAC), dont la RDC est récemment devenue membre. Et également sur le plan sécuritaire notamment avec l’“opération Shujaa” dans la région de Beni.
Pour preuve, durant la cérémonie, le président Museveni a évoqué des projets d’infrastructure impliquant la RDC, notamment la construction d’une route reliant Arua en Ouganda à Obo en République centrafricaine, en passant par Isiro en RDC. Cette annonce témoigne de la continuité de la coopération entre les deux pays.
Les deux pays restent des partenaires importants dans la région des Grands Lacs, partageant des intérêts communs en matière de sécurité, de commerce et de développement régional.
Claudine N. I.
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