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Kwango : Peti-Peti remanie son gouvernement et garde son cercle d’amis !

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Le gouverneur de la province du Kwango, Jean-Marie Petipeti Tamata, a pris plusieurs arrêtés le samedi 12 mars. Dans la foulée, il remanie son « gouvernement », notamment son équipe gouvernementale, la direction générale des recettes du Kwango (DGRKWA) et le Fonds de promotion pour la santé au Kwango (FPSK).

Au terme de l’arrêté n°020 portant remaniement du gouvernement provincial, Peti-Peti a gardé huit de 10 ministres. Il a « remanié » le ministre Delphin Ngangu à la Fonction publique, poste qu’il a donné à André Fwampa, qui dirigeait la Dgrkwa. Une certaine Kupinduka Tshijika Mimie, peu connue dans l’opinion, a été nommée ministre aux Affaires sociales et Genre, en remplacement de Émilie Badisa, un membre autrefois contesté par les militants de l’Udps et qui n’a laissé aucun bilan.

Dans un autre arrêté, il a nommé une marmaille des commissaires généraux. Sept au total ! Dont 5 ou 6 sont des amis proches et anciens membres au gouvernement provincial. En l’occurrence Aimé-Valent Kinzanza, son ancien ministre de l’éducation et Jean-Christophe Makasa, un autre ancien ministre. Ici on note l’entrée de Nkisi Adelard, qui venait d’être déchu du poste de directeur de cabinet, sur pression des députés provinciaux.

Il a placé à la tête du FPSK le récent ministre ABG de la Fonction publique, Delphin Ngangu Muputu, qui a troqué son poste de ministre de la Fonction publique au DG de la Dgrkwa, André Fwampa.

Visiblement, Peti-Peti ne veut pas se séparer de son cercle d’amis. Les mêmes personnes reviennent à leurs postes où se voient simplement changer de bureau. Et dans tout ça, malgré les exposés de motif dans différents arrêtés, le Kwango reste le même !

Aucun signe que le gouverneur a corrigé les injustices politiques à l’égard du Renovac, parti d’André Kimbuta.
Et la nomination de Nkisi Adelard, son ancien chef de cabinet, vaut preuve que Peti-Peti n’est pas prêt à se défaire de ses hommes. Le nommer commissaire général en charge de la Justice, communication, presse, médias puis porte-parole du gouvernement, est un signal fort en direction des députés provinciaux et des autres membres de son entourage qui ne voulaient pas de cet avocat, pour sa « nukieté » à leur égard dans ses communications. C’est un raccourci que les députés provinciaux notamment ne vont pas bien digérer.

Un autre fait à relever, est le moment choisi pour la diffusion de ces actes de nomination. Tout porte à croire que Peti-Peti a évité trop de commentaires sur ces documents. Il aurait choisi un moment où la communauté de Kenge a été submergée dans l’accueil de Martin Fayulu et du ministre de l’EPST, Tony Mwaba, pour glisser ses décisions impopulaires.

Émile Yimbu/ CONGOPROFOND.NET

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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

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En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.

Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.

Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.

Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.

« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.

« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.

Une question de souveraineté et de dignité nationale

Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.

La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.

En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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