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Kongo-Central : Alexis Gisaro lance les travaux de modernisation de la route Manterne-Tshela-Singini
Le Ministre d’État, Ministre d’Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro, a procédé le samedi 15 juillet dernier, au lancement officiel des travaux de modernisation de la route Manterne-Tshela-Singini, dans le Kongo-Central. Un projet qui entre dans le cadre de la coopération sino-congolaise.
Traversant les territoires de Moanda, Lukula et Tshela, cette route longue de 118 Km est d’une importance capitale compte tenu de son caractère économique, historique ainsi que touristique dans ce coin du pays.
À la tête d’une forte délégation composée notamment des membres du Gouvernement, des députés et Sénateurs, des Directeurs Généraux de l’« Agence Congolaise des Grands Travaux » (ACGT) et de l’« Office des Routes » (OR) et du Secrétaire Général aux Infrastructures, le Ministre d’État Alexis Gisaro a été accueilli sur la terre natale de Simon Kimbangu par le Gouverneur de province, Guy Bandu.
S’adressant à la foule venue vivre cette cérémonie, la tête couronnée des Infrastructures a tenu à rappeler à la population le bien-fondé de ce projet et l’a prié de bien gérer cette route en évitant toute sorte d’insalubrité.
De ce fait, il a exigé à l’exécutant des travaux de faire un travail de qualité afin de rendre effective la volonté du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, de donner à la population des infrastructures qui soient dignes d’elle.
« Je commencerai mon propos par vous transmettre les salutations venant de son excellence Monsieur le Président de la République, Félix Tshisekedi. Écoutant vos pleurs ainsi que vos doléances, le Chef de l’État a mandaté le Gouvernement, via le ministère que nous dirigeons, afin de construire cette route de Manterne-Tshela-Singini. Vous en êtes les seuls bénéficiaires. De ce fait, il ne sera pas intéressant qu’une fois cette route terminée et mis à votre disposition, que nous voyons des épaves, toute sorte d’insalubrité notamment des épaves des véhicules, des huiles, de l’eau, etc. À nos amis de l’ACGT, nous demandons un travail de qualité. Vous devez suivre ces travaux ainsi que nos partenaires chinois afin d’offrir un travail de qualité », a-t-il martelé quant à ce.
À noter que ce tronçon Manterne-Tshela-Singini est situé sur la Route Nationale n°12 (RN12).
Cellcom/P ITP
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Tensions RDC-Rwanda : L’Angola renonce à son rôle de médiateur
Dans un contexte marqué par des tensions croissantes, l’Angola a annoncé ce jeudi 13 février 2025 qu’il renonçait à son rôle de médiateur dans le conflit entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Le président angolais, Joâo Lourenço, a exprimé cette décision à travers un entretien exclusif accordé à JeuneAfrique, expliquant les raisons de cette évolution.
« Notre continent traverse une période difficile marquée par des conflits entre la RDC et le Rwanda, mais aussi au Mozambique et au Soudan, par le terrorisme et par des changements de régime anticonstitutionnels. Ce sont autant de dossiers à gérer dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine (UA). De ce fait, il est temps pour moi de passer le témoin à un autre chef d’État concernant la médiation entre Kinshasa et Kigali », a précisé Joâo Lourenço.
Le retrait de l’Angola en tant que médiateur intervient alors que plusieurs initiatives diplomatiques ont échoué à résoudre ce conflit qui dure depuis plusieurs années.
L’Angola, sous la présidence de Lourenço, avait joué un rôle clé dans les tentatives de dialogue entre les deux pays voisins. Cependant, face à l’intensification des crises multiples à travers le continent africain, notamment en raison du terrorisme et de l’instabilité politique, le président angolais a estimé que son pays ne pouvait plus continuer à assumer seul ce rôle de médiateur dans un dossier aussi complexe.
Les autorités congolaises et rwandaises n’ont pas encore réagi officiellement à cette décision. Toutefois, cette évolution risque de compliquer davantage les efforts pour parvenir à une solution pacifique dans la région des Grands Lacs, tel que convenu lors du sommet conjoint EAC – SADC, tenu la semaine dernière à Tanzanie.
Il reste à voir quel pays ou organisation prendra désormais en charge la médiation entre la RDC et le Rwanda, alors que les espoirs d’un cessez-le-feu durable et d’un dialogue sincère demeurent fragiles.
WTK
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