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Kisangani : Les 26e Championnats nationaux de karaté placés sous le signe de la paix

La province de la Tshopo accueille depuis le 25 juillet dernier, les 26e Championnats nationaux de Karaté. Ce, jusqu’au 31 juillet courant.
15 provinces se sont inscrites pour tenter de succéder à la province du Sud-Kivu qui organisait cette grande fête nationale du karaté en 2021. Bien qu’il y a un retard constaté dans les arrivées des délégations, la mobilisation est forte pour la réussite de ces championnats placés sous le signe de la paix.
Une première pour la Tshopo
C’est une première pour la province de la Tshopo d’accueillir ces championnats nationaux. En effet, c’est depuis 2015 qu’elle est devenue l’une des provinces de la RDC à la suite de l’éclatement de la province Orientale.
Quoi de plus normal de voir le ministre des sports et loisirs prendre part à cette grande fête nationale du karaté ? Le Souhait est d’un sportif de ce coin, le Député provincial Dedosh Lusangi
« Je lance ici directement, une invitation à la personne qui est concernée directement par la jeunesse Sportive, Mr. le ministre des sports. Toute la Tshopo aujourd’hui lance l’invitation au ministre des sports qui n’est jamais venu à Kisangani depuis qu’il est à ce poste, la troisième ville du pays. Ce n’est pas normal. Nous avons les Championnats nationaux de Karaté ici, il n’y a pas mieux aujourd’hui. Qu’il puisse venir » a indiqué celui qui est aussi président de l’As Nika de Kisangani depuis 16 ans.
Pourquoi le choix de Kisangani ?
C’est devenu une coutume pour la fédération de karaté du Congo d’organiser des compétitions dans le provinces. Après Goma qui a abrité la première édition du tournoi d’amitié des grands lacs en octobre 2021, Bukavu la même année a aussi accueilli les 25e Championnats nationaux. Pour cette année, la FEKACO avait jeté son dévolu sur la ville de l’équateur, mais suite à l’épidémie du virus d’ebola, la chance a souri à la province de la Tshopo. Une nouvelle expérience avec une ligue jeune. Un baptême de feu pour cette ligue qui veut offrir à la FEKACO l’un des meilleurs championnats nationaux de la RDC.
La Paix, le message Clé
Au-delà de la compétition, la fédération Congolaise de karaté Do du Congo essaie tant soit peu de véhiculer un message de paix pour les populations de l’est du pays victimes depuis plusieurs décennies des guerres récurrentes. La Fédération a choisi comme thème de cette compétition : « Les sportifs Congolais face à l’impératif de la paix, gage de la cohésion nationale. »
En attendant le démarrage des compétitions proprements dites, la compétition a déjà démarré avec les inscriptions, séminaires et autres réunions en rapport avec cette fête. Le rendez vous est pris dans la salle Hope International scoop pour les combats le samedi 30 juillet 2022. Le dimanche avant la clôture, aura lieu l’assemblée générale ordinaire de la Fédération dans la matinée sur place à Kisangani.
Jenovic MBOWA / CONGOPROFOND.NET
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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.
Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.
La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.
Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.
Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET