Société
Kinshasa : un père de famille humilié par les policiers de la ministre Bestine Kazadi

Kinshasa/Gombe, un incident choquant s’est produit récemment lorsqu’un père de famille a été humilié et agressé par des policiers chargés de la sécurité de Madame Bestine Kazadi, Ministre déléguée en charge de la Coopération Internationale et de la Francophonie.
La raison de cette intervention brutale ? Le père avait simplement demandé la permission de stationner temporairement devant la parcelle de la ministre pour déposer son fils de trois ans à l’école.
Ce qui aurait dû être un acte de courtoisie a rapidement dégénéré en une scène de violence inacceptable. Des témoins ont rapporté que le père et son jeune enfant ont été brutalement battus, suscitant l’indignation parmi les passants. Des enfants et des adultes présents sur les lieux ont été choqués par l’agression, qui soulève des questions sur l’usage de la force par les agents de sécurité.
En plus des violences physiques, les policiers ont également endommagé le véhicule du père en lui crevant les pneus, ajoutant l’humiliation à l’injustice de la situation. Cet incident met en lumière des problèmes plus larges concernant la sécurité et le traitement des citoyens par les forces de l’ordre, ainsi que la nécessité d’un meilleur encadrement des agents de sécurité.
Les autorités sont appelées à enquêter sur cet événement et à garantir que de telles violences ne se reproduisent pas à l’avenir. La protection des citoyens doit primer sur la protection des personnalités publiques, et des mesures doivent être prises pour éviter que des familles innocentes ne deviennent victimes d’abus de pouvoir.
Désiré Rex Owamba/CongoProfond.net
À la Une
Lubumbashi : Le Service National accusé à tort sur une concession de 23 hectares à Kabulameshi

À Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, le Service National, organe rattaché à la Présidence de la République, déploie ses activités dans une concession de 23 hectares située sur l’avenue Général Muyumba, dans le quartier Kabulameshi. Sur ce site, une maçonnerie et un atelier de fabrication de bancs sont en construction, destinés à approvisionner les établissements scolaires et universitaires de la région.
Mais ces derniers jours, des voix se sont élevées pour accuser injustement le Service national d’occupation illégale ou d’activités douteuses. Des rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux affirment même que le Service aurait été « espionné », ou qu’il se serait approprié la concession. Des allégations fermement démenties par le conseiller juridique du propriétaire du terrain, M. Noka Watkin.
« Cette concession appartient à M. Noka Watkin. Elle fait 23 hectares, et cela fait plus de quarante ans que nous y sommes. Ce que vous voyez aujourd’hui est le fruit d’un long travail. Rien n’existait au départ. Le Service national est ici en tant que locataire, et ses ouvriers utilisent des outils qui lui appartiennent », a-t-il expliqué.
Il insiste : « Le Service national n’a jamais été espionné. Il n’est pas en conflit de propriété. Il mène des actions utiles à la communauté tout en respectant son statut de locataire. »
Présent dans la province depuis plusieurs mois, le Service national cherche à reproduire l’expérience de Kaniama Kasese et à se rapprocher des bénéficiaires locaux. Dans cette optique, l’installation d’un atelier de production de mobilier scolaire répond à un besoin concret dans le secteur éducatif.
Face aux attaques diffamatoires, le Service national appelle à la retenue et encourage les parties en désaccord à saisir la justice pour un règlement apaisé et légal du différend. Il réaffirme sa volonté d’agir dans la transparence et le respect des droits de chacun.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET