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Kinshasa : Sit-in des travailleurs des Indo-pakistanais à l’ Hôtel de ville

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En grève depuis ce lundi 11 mars 2019, les travailleurs des commerçants indiens, libanais, pakistanais, voire chinois ont organisé un sit in devant l’hôtel de ville de Kinshasa, invitant le gouverneur de la ville à s’impliquer afin de trouver une solution définitive à leur principal problème: l’application du Salaire interprofessionnel minimum garanti( SMIG).
Dénonçant par ailleurs leurs conditions de travail, ces travailleurs sont descendus dans dans la rue, scandant des cris et chansons en faveur de leur cause.
Détermines à aller jusqu’au bout de leur démarche, ils se sont engagés à saisir les plus hautes instances du pays pour trouver une solution définitive à leurs préoccupations.
Rappelons-le, le nouveau taux du Smig quadruplé est entré en vigueur depuis le mois de mai de l’année passée. Il est ainsi passé de 1 680 CDF (équivalent de 1,02 USD) par jour à 7 075 CDF (équivalent de 4,30 USD).
Le premier ministre, Bruno Tshibala a pris le Décret, contresigné par le ministre d’Etat en charge du Travail. L’ambition du gouvernement, d’après Lambert Matuku Memas, est d’atteindre le taux journalier de 15 USD.
Ce nouveau taux journalier du Smig, appliqué aux 26 jours de travail, représente 183 950 CDF (soit, 112 USD) par mois.
« C’est peu. Mais, c’est beaucoup mieux que 26 USD que ce Smig représentait par mois. On doit y aller lentement », avait déclaré Lambert Matuku dimanche 27 mai 2018 sur une radio locale.
Outre la question du Smig, celle de la sous-traitance est aussi au coeur de leurs revendications.
Muakamu/CONGOPROFOND.NET

 


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RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes journalistes à dénoncer toute forme d’harcèlement sexuel en milieu professionnel

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Pendant deux jours, soit du 20 au 21 mars 2023, les professionnels des médias ont fait un état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone autour du thème: « Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique ».

Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias, en particulier, et journalistes professionnels en général et celles des médias sociaux (Tik-tok, Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et Instagram ) de partager sans tabous les expériences vécues en matière de harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l’ampleur et freine l’épanouissement de la femme dans la profession.

La Distinguée Première Dame de la RDC qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes a participé personnellement à ces travaux.

Prenant la parole à cette occasion, Denise NYAKERU TSHISEKEDI a exhorté les professionnels des médias à dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins.

 » Vous professionnels des médias avez appris à traiter l’information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l’aide vous soit apportée. Ce n’est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d’état de nuire« .

La Présidente de la Fondation DNT a par la suite encouragé les professionnels des médias à prôner l’éthique et le respect de la déontologie dans la profession.

A l’issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :

-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade;

-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d’harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs boureaux;

-Promouvoir les femmes à des postes de décision;

-Les femmes doivent encourager les autres femmes.

Ce document a été remis à la ministre de la Culture et art, représentant le gouvernement, pour la mise en application de ces résolutions.

 

Selon le Président de la Fondation Zacharie Bababaswe (FOZABA), initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:

.Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte

contre le harcèlement;

•Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;

•Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;

•Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;

•Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du

sujet.

 

Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la Fondation Zacharie Bababaswe et la Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI

 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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