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Kinshasa/Lingwala: les observateurs quasi invisibles au CS Mushi

Depuis 06h30’, l’heure à laquelle les bureaux de vote ont ouvert leurs portes, les observateurs sont presque absents.
La pluie qui s’est abattue ce dimanche sur Kinshasa, est peut-être la source de leur retard, s’est confié à CONGOPROFOND.NET un agent de la CENI.
Outre l’absence des observateurs, les eaux de la pluie ont aussi envahi la cour du complexe scolaire Mushi dans la commune de Lingwala où se trouvent plus de 8 bureaux de vote. Difficile d’y accéder, les électeurs sont ainsi obligés de se déchausser et chercher leur bureau de vote qu’ils ont difficile à retrouver.
Selon les estimations générales dans cette école, chaque bureau de vote va accueillir plus de 400 électeurs, avec une seule machine à son actif. Déjà chaque électeur prend entre 5 à 7 minutes pour voter. « J’ai eu du mal à retrouver mes candidats. J’ai pris beaucoup de temps et j’étais harcelé par les agent de la CENI pour que je quitte l’isoloir, mais ce qui me fait bien, j’ai voté pour mon président », s’est confiée une jeune dame de 26 ans révolus.
Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.
Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.
La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.
Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.
Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET