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Kibali Goldmines ouvre ce jeudi un atelier national sur la conformité de ses opérations aux obligations environnementales

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Durant trois jours, du 20 au 22 février 2020, plusieurs experts vont se succéder du haut de la tribune du Salon Virunga de l’hotel Memling en marge de l’atelier national d’échanges sur la conformité des opérations de la société Kibali Goldmines aux obligations environnementales et aux standards internationaux en la matière.

À en croire les organisateurs, plusieurs résultats sont attendus de cette session. Il s’agit notamment d’obtenir une clarification sur les obligations ou exigences de la réglementation en matière minière sur la question environnementale ; d’arriver à une harmonisation des vues ou meilleure compréhension ou attente sur les prérogatives ou attributions des autorités ou des agences en charge du contrôle de conformité à la réglementation.

Par ailleurs, ajoute-t-on, les participants vont chercher à harmoniser les vues sur les prérogatives des agences ou institutions publiques intervenantes, en ce qui concerne les modalités et périodicité des missions d’inspection et de contrôle de chacune d’entre elles, en ce compris le cadre de travail et de collecte des données ou informations sur les opérations de la société ; et enfin, d’identifier les domaines de recherche, des questions d’intérêt majeur et des dossiers ou domaines, et déterminer comment les financer ou les soutenir par des compagnies minières et les agences de régulation ou de contrôle de la réglementation du pays.

Plusieurs participants sont attendus à cet atelier et proviendront des structures telles que Kibali Goldmines/Barrick; autorités nationales ( ministères des Mines et de l’Environnement, Conseiller spécial du président de la République en charge de l’environnement, etc.); agences ou services étatiques ( DPEM, ACE, FNSS, CAMI, SAEMAPE, CNPRI, ICCN, FFN, DGRAD); établissements universitaires et de recherche ( CRGM, UNIKIN, UNIKIS, UNILU, UOB, UEA, ISDR Bukavu, WWF, REDD); Experts indépendants nationaux et internationaux oeuvrant dans les secteurs de l’environnement et des mines ( DIGBY WELLS, ACEM, EMCS,…); Autres sociétés minières ( TFM, Banro, Alpha Mines, MetalCoal et KCC).

Il convient de souligner que cet atelier offrira à
Kibali Goldmines l’occasion de faire une présentation générale de ses activités minières en RDC, de partager en dehors des circuits administratifs son expérience, les actions, les mesures et les procédures mises en place pour se conformer à toutes les obligations découlant de ses responsabilités environnementale et sociétale.

Notons qu’à la suite de la Révision du Code minier du 9 mars 2018, en RDC les obligations des opérateurs miniers en matière de protection de l’environnement se trouvent être actuellement liées à leur responsabilité sociétale à l’égard des communautés ou populations au sein desquelles s’exercent les opérations minières.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Restitution des travaux sur l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le Développement en RDC : Un appel à une synergie pour le développement du pays

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La République démocratique du Congo a participé à l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (AADPD + 10), qui s’est tenu à Lusaka, en Zambie, du 7 au 10 novembre 2023. Cet événement fait suite à la Conférence régionale sur la population et le développement qui s’est tenue en 2013, dans le but d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), adopté au Caire, en Égypte, en 1994.

Dans ce contexte, la restitution des travaux de Lusaka aux parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba a été organisée le mardi 9 avril 2024 au siège du PNUD à Kinshasa. Les échanges ont réuni plusieurs parties prenantes, notamment le gouvernement à travers le ministère du Plan, la société civile et les partenaires. Ils ont été informés des revues continentales et nationales relatives à cette question, ainsi que des progrès réalisés, des défis persistants et des opportunités pour promouvoir les droits humains, l’éducation et la santé sexuelle et reproductive pour tous, en vue de favoriser le développement du pays.

À l’issue de ces discussions, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent notamment sur les mécanismes visant à maintenir les filles dans le système scolaire, la prise en charge des femmes vulnérables dans le processus de planification du développement, le renforcement et le financement du système statistique, l’organisation rapide d’un recensement général pour permettre au pays d’élaborer un plan de développement adapté à ses réalités, ainsi que le renforcement du partenariat tant au niveau mondial que national pour une approche intersectorielle. Il a également été souligné l’importance de garantir la participation et l’implication des jeunes dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement, ainsi que la mise en place d’une éducation sexuelle complète dans la planification.

La représentante du ministère du Plan a salué des échanges enrichissants, soulignant qu’il est impossible d’atteindre le développement sans une synergie entre toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, la société civile et les partenaires. Elle a déclaré : “Il s’agissait d’échanges enrichissants concernant les six piliers de la Déclaration d’Addis-Abeba”.

Par ailleurs, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé que la RDC avait élaboré son rapport d’évaluation en août 2023 avec le soutien de son agence. Elle a déclaré : “Comme d’autres pays africains, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la République démocratique du Congo a élaboré en août 2023 son rapport d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement. Lors de cette session d’aujourd’hui, nous aurons l’occasion de présenter le rapport national d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba, dix ans après, en RDC, et également d’échanger des idées, de partager des expériences et d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour progresser vers la réalisation des objectifs de la Déclaration d’Addis-Abeba en RDC”.

Il convient de noter qu’en Afrique, la CIPD s’est appuyée sur l’examen décennal de la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (DAAPD), qui comprend le Programme d’Action de la CIPD pour le continent.

Ben Kapajika/ Congoprofond.net


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