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Kibali Gold Mine : Une croissance durable portée par l’innovation et les partenariats locaux

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La mine d’or de Kibali, filiale de Barrick Gold Corporation, confirme une fois de plus son statut de plus grande et plus verte mine d’Afrique, grâce à des performances remarquables tant sur le plan de la production que de la durabilité. Les récents résultats de forage du corridor ARK-KCD indiquent un fort potentiel d’expansion, avec des structures géologiques prometteuses qui pourraient prolonger significativement la durée de vie de la mine.

Selon Mark Bristow, Président-Directeur Général de Barrick, « Kibali illustre une vision à long terme : chaque once d’or extraite depuis 2013 a été remplacée, et nous continuons à croître au-delà. »

Avec plus de 6,3 milliards de dollars investis en RDC, dont 3,1 milliards redistribués à des entreprises et partenaires locaux, Kibali est devenu un pilier économique dans le Nord-Est du pays, notamment dans les provinces du Haut-Uélé et de l’Ituri.

Des centaines d’entreprises congolaises profitent directement des contrats de sous-traitance, organisés avec l’ARSP, dans une démarche de transparence exemplaire. Les carrières satellites de Kalimva, Ikamva et Ndala sont elles aussi exploitées en partenariat avec des opérateurs locaux.

« Kibali est un modèle d’économie locale, dirigée et approvisionnée par des Congolais. Elle apporte une valeur ajoutée à chaque étape du processus minier », affirme Mark Bristow.

Outre sa performance économique, la mine investit dans la formation des talents locaux, avec 170 employés ayant bénéficié de programmes de la Barrick Academy ce dernier trimestre. Du côté communautaire, 41 projets sur 44 prévus dans le cadre du développement local ont été complétés, touchant les secteurs de l’éducation, la santé et les infrastructures.

Dorcas Mwavita/Congoprofond.net

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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