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Kasumbalesa : L’UDPS et ENSEMBLE se livrent une lutte acharnée, la campagne électorale s’annonce rude
Un climat tendu règne à Kasumbalesa entre l’UDPS et ENSEMBLE pour la République, respectivement dirigés par Moïse KATUMBI et Félix Antoine Tshisekedi.
Cette tension est palpable à l’approche des élections générales en République démocratique du Congo, les deux formations se regardent en chiens de faïence et s’attaquent violemment.
Le dernier incident en date remonte au mardi 7 novembre 2023, lors de violents affrontements entre les deux camps politiques lors d’un meeting organisé par un candidat d’ENSEMBLE pour la Députation Nationale et provinciale. Le bilan fait état de 6 personnes blessées du côté d’ENSEMBLE, dont 3 femmes victimes de violences graves.
Du côté de l’UDPS, des dégâts matériels importants ont été enregistrés, avec des drapeaux déchirés et des chaises cassées.
Pour l’instant, les blessés sont pris en charge dans un établissement de santé pour recevoir des soins.
Ce jeudi 9 novembre 2023, une autre tentative d’affrontement a eu lieu, cette fois-ci autour de l’installation d’un drapeau de l’UDPS devant un établissement d’un candidat d’ENSEMBLE pour la République. Le calme est revenu après l’intervention de la police.
Il est important de noter qu’avec ce climat tendu, la campagne électorale s’annonce très rude et dangereuse entre les deux partis politiques.
Joseph MALABA/Congoprofond.net
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Maluku/Kinshasa : 12 miliciens Mobondo neutralisés, 2 militaires FARDC tués lors d’affrontements
De violents affrontements ont opposé, le week-end du 20 au 21 décembre 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à des éléments de la milice Mobondo dans la commune rurale de Maluku, située à l’est de la ville de Kinshasa.
Le bilan provisoire fait état de douze miliciens neutralisés et de deux militaires des FARDC tombés au combat, selon des sources sécuritaires locales.
D’après les informations recueillies sur place, les combats ont éclaté à la suite d’une opération de ratissage menée par l’armée régulière. Cette opération visait à contenir l’avancée de ce groupe armé, actif depuis plusieurs mois dans les provinces du Maï-Ndombe et du Kwilu, et désormais signalé dans certaines zones périphériques de la capitale, notamment à Maluku ainsi que dans certaines entités de la commune de la N’sele.
La milice Mobondo, souvent présentée comme proche de certaines communautés de la province de Kwango, est accusée par des notables locaux et des organisations communautaires de violences ciblées, de déplacements forcés de populations et d’occupations illégales de terres.
Ces accusations concernent particulièrement les communautés Teke, qui dénoncent une insécurité persistante dans leurs terroirs ancestraux, y compris aux abords immédiats de Kinshasa.
Face à cette situation, la structure « Intellectuels Teke » affirme suivre avec inquiétude l’évolution de ces violences. Elle appelle les autorités nationales à renforcer la protection des civils, à rétablir l’autorité de l’État dans les zones affectées et à diligenter des enquêtes indépendantes sur les exactions signalées.
La structure exhorte également les partenaires internationaux à s’intéresser à cette crise sécuritaire dans l’ouest de la RDC, souvent éclipsée par les conflits armés à l’est du pays.
En attendant, le calme demeure précaire à Maluku. Des mouvements de populations ont été observés après les affrontements, tandis que les FARDC annoncent le maintien de leur dispositif sécuritaire afin d’empêcher toute nouvelle incursion des miliciens Mobondo dans la périphérie de la capitale.
Barca Horly Fibilulu Mpia
