Politique
Kasumbalesa : la DGDA éprouve d’énormes difficultés dans la maximisation des recettes au couloir
Les conditions du travail des douaniers au couloir des petits commerçants transfrontaliers deviennent trop préoccupantes depuis presque 4 mois. Ceci met en difficulté la DGDA dans la maximisation des recettes telle que voulue par l’État congolais.
Dans un premier temps, les agents de la douane, au couloir, font face aux transporteurs qui ont dû mal à comprendre la modalité de la déclaration des marchandises en lieu et place des commerçants !
» Les transporteurs viennent avec une incompréhension terrible dans la déclaration des marchandises. Aujourd’hui, les marchandises ont perdu leurs valeurs normales à la déclaration, car nous faisons face à une incompréhension jamais connue de la part des transformateurs qui viennent à la place des commerçants et responsables des marchandises ! Voilà pourquoi nous invitons les structures qui gèrent les commerçants et les transporteurs à une certaine organisation. La DGDA délivre un document à 200.000fc, il est difficile aujourd’hui pour un vélo d’obtenir à 200.000 FC un document ( DSI ) nous faisons defois le groupage des vélos pour un document », déclare sous l’anonymat un agent de la DGDA au couloir.
Autre facteur mettant en difficulté la douane, c’est la contrebande qui s’observe depuis un certain temps, sous l’œil impuissant des autorités politico-administratives qui, du reste, sont au courant de cette manœuvre.
» La contrebande qui monte en puissance, même pendant la journée, constitue aussi un handicap majeur dans la maximisation des recettes. Au début, on faisant 350 à 400, camions( DSI) du ciment par semaine. Aujourd’hui, nous sommes en difficulté même pour en faire 10, 15 par semaine. A la base : la contrebande le long de la frontière ! Nous appelons à l’implication des autorités provinciales, nationales et locales pour mettre fin à cette pratique qui fait perdre à l’État congolais des colossales sommes d’argent », ajoute la même source.
Joseph Malaba/Congoprofond.net
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À la Une
Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan
Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.
Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”
Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif. » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.
De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande. » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.
Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.
Puis de poursuivre : » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».
“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.
Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET
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