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Société

Kasumbalesa/Conseil urbain de la Jeunesse : le maire de la ville annonce un nouveau report des élections à la satisfaction des uns et la colère des autres

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Le suspense plane toujours sur la convocation de l’assemblée générale et élective des membres du conseil urbain de la jeunesse à Kasumbalesa!

Prévu ce jeudi 13 janvier 2022, le scrutin vient pour la unième fois de connaître un report à une date ultérieure. Cette décision prise par le maire de ville, Maître ANDRÉ KAPAMPA, fait suite aux nombreuses dénonciations formulées depuis le début du processus par les parties prenantes.

Pour l’autorité urbaine, son administration doit avoir le temps de faire une étude approfondie et minutieuse sur les différents dossiers se basant sur différentes plaintes y compris l’ordre reçu de sa hiérarchie. Parmi les irrégularités évoquées, le Maire de la ville note le problème de l’âge des candidats, aussi les conditions d’éligibilité. ” Nous voulons les élections crédibles oui, il faut faire un large consensus. Après différentes dénonciations, en ma qualité du maire de la ville, j’annonce le report des élections à une date ultérieure”, souligne André KAPAMPA.

Au chapitre des réactions, cette décision ne fait pas l’unanimité dans les camps des candidats. Si Emmavic Kenda, candidat numéro 1 à la présidence, salue la décision qu’elle trouve salvatrice pour les élections crédibles, Jean-Luc Kayamba, candidat numéro 2, monte au créneau et qualifie d’une incompétence dans la gestion du processus, tout en précisant que l’administration KAPAMPA joue un jeu qui ne dit pas son nom. Sa plateforme annonce sa position dans les heures qui vont suivre.

Pour rappel, le calendrier de la tenue des élections du conseil urbain de la jeunesse annonçait la tenue des élections le jeudi 13 janvier 2022, et la campagne électorale ce mercredi 12 janvier 2022 le même jour du report.

Joseph Malaba/Congoprofond.net


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À la Une

Corruption électorale en RDC : Renforcer les mécanismes de contrôle et encourager la population à dénoncer 

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Les autorités politiques nationales sont appelées, au cours d’une conférence tenue, ce jeudi 25 avril 2024, au Centre Culturel Boboto, dans la commune de Gombe, à faire preuve des vrais modèles à l’égard de la population qu’elles gouvernent. Organisé par nos confrères d’ACTUALITE.CD, et échange s’est appesanti sur le thème: “Corruption électorale : quel avenir pour la démocratie en RDC ?”.

Tour à tour, les intervenants ont éclairé l’assistance sur l’impact de la corruption électorale et ses conséquences dans un État démocratique. Ils ont aussi présenté quelques mécanismes pour mettre sensiblement fin à son effectivité.

« La corruption est avant tout liée aux attitudes et comportement d’une société qui conçoit le pouvoir comme canal des avantages matériels et financiers. Et donc, la corruption électorale est le fait pour un candidat d’influencer l’électeur moyennant un présent, afin de perturber l’intégrité et la sincérité de son vote », a déclaré Germain Kuna, professeur des Sciences Politiques à l’Université de Kinshasa.

En définitive, le professeur Germain Kuna soutient qu’il faudrait sensibiliser la population qui cède facilement devant les matériels à cause de la conjoncture, reformer le système d’éducation nationale en instaurant des enseignements qui sensibilisent contre la corruption, dépersonnaliser les leaders d’opinions et les regroupements politiques.

De son côté, Rodrigue Ramazani, avocat à la Cour d’appel de Matete, appuie que la RDC se trouve dans un contexte électoral où la corruption ne se limite pas que dans le duel entre candidat et électeur mais touche aux institutions dont la légitimité est remise en cause.

“Le problème n’est pas l’homme congolais mais l’exemplarité des autorités politiques qui dénaturalisent le processus électoral… La population congolaise devrait élire les candidats ayant des projets de société”, a-t-il martelé.

Dans la foulée, il a été relevé qu’il faudrait :

– Renforcer la transparence électorale et les mécanismes de contrôle ;

– Avoir un modèle de gouvernance comme socle de l’éthique politique ;

– Encourager la population à dénoncer tout acte de corruption électorale.

Exaucé Kaya et Olivia Liaki (stagiaire/UCC)/CONGOPROFOND.NET


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