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Kasaï Oriental: 50 professionnelles de sexe formées en entrepreneuriat

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La commune de Dibindi et deux ONG congolaises ( fondations Pierre Beya Kabambi et Kasalu) ont parrainé, ce jeudi 19 août, une formation en entrepreneuriat social destinée aux femmes professionnelles de sexe du Quartier Latin (près de Bakwadianga). Cadre choisi: la salle polyvalente de l’hôtel Kabe de luxe à Mbuji-Mayi.

C’est à Mme Georgette Ndaya, la bourgmestre de la commune de Dibindi (juridiction où est située le quartier Latin), qu’est revenue l’honneur d’ouvrir la cérémonie. Elle n’a pas manqué d’exprimer sa joie de venir en aide à la cinquantaine de femmes devant elle.

La formation était principalement assurée par Eugene Kandolo, consultant et coach, en provenance de Kinshasa.

Celui-ci avait axé sa communication sur les notions de base en entrepreneuriat social ainsi que l’éducation financière nécessaire avant d’entreprendre une activité commerciale.

S’exprimant sur les notions de base, il a énuméré 4 types d’activités: le commerce, la transformation et la vente, la prestation des services et enfin la créativité et la vente.

Quant à l’éducation financière, il a demandé à son auditoire de faire la part de choses entre le capital d’investissement et l’argent propre.

Une aide matérielle a été offerte à la cinquantaine de professionnelles de sexe présentes en vue de démarrer une activité commerciale… et peut-être de changer d’activité professionnelle.

S’exprimant à notre micro, la bourgmestre de Dibindi a formulé le vœu de voir les femmes ayant pris part à la formation mettre en pratique le contenu des leçons reçues. Réalisme oblige, elle a néanmoins reconnu que “le changement de comportement est un processus” et requiert donc du temps.

Pour sa part, joignant l’acte à la parole, Mme Mua Mbuyi Aimée, une participante, s’est dite prête à troquer son activité actuelle (le commerce du sexe) contre la vente des beignets, faisant un bon usage du fond reçu.

Quoiqu’il ait reconnu la difficulté de la mission en face de lui ( la moitié des femmes n’a pas fini l’école primaire et 3 personnes sur 50 ont fini l’école secondaire), Eugène Kandolo s’est dit “satisfait d’avoir atteint les objectifs de la formation”. Déjà il pense à d’autres types d’interventions sur la question.

DMK/CONGOPROFOND.NET


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Égalité du genre en RDC : les femmes appelées à déconstruire les coutumes et reconstruire les comportements nouveaux

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Au cours d’un débat sur le rôle de la Femme dans le développement, organisé mercredi à Kinshasa par Top Congo FM et DW, les femmes de la République démocratique du Congo ont été appelées à adopter des comportements nouveaux à partir de leurs foyers respectifs pour atteindre leur place de l’égalité avec les hommes.

L’une des intervenants à ce débat Grâce Lula, coordinatrice du Cadre permanent de concertation des femmes congolaises, a insisté que lorsqu’on veut changer la donne, il est crucial de commencer par abolir les coutumes avilissantes réduisant la femme à un être inférieur à son partenaire ou à l’homme de manière générale.

« Après avoir tu déconstruis ce que la coutume avait construit, commence maintenant à reconstruire en adoptant des comportements nouveaux, en mettant par exemple l’enfant fille et l’enfant garçon au même pied d’égalité ou les responsabiliser de la même manière. Ne ramenez pas votre enfant fille derrière le rideau, comme vous avez été mise», a exhorté Grâce Lula.

Elle soutient que la reconstruction doit se faire grâce aux différents apports acquis à des formations, des voyages permettant le brassage et le mixage des cultures, la lecture, etc. , qui doivent constituer un apprentissage au foyer.

Pour sa part Gabriella Mwimba Budra, spécialiste des questions d’égalité dans l’Administration publique, a fait remarquer qu’il y a encore des barrières qui s’érigent à la pleine participation des femmes à la gestion de la chose publique, mais aussi dans d’autres activités en dehors du secteur public. Ces dernières doivent être levées pour permettre à la femme de contribuer au développement du pays.

Elle a salué les efforts du gouvernement pour l’égalité du genre dans l’Administration publique, notamment la prise d’acte récente, du vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, qui permet à ce que les femmes puissent concilier leur vie familiale à la vie professionnelle.

Un élan qui ferait avancer l’agenda égalité au sein de de l’administration publique, notamment en adoptant un cadre juridique qui permettrait d’avancer cette égalité, en prenant des mesures pour la favoriser et veiller pour que les données soient mises à la disposition du public. Ceci, pour que les politiques publiques qui seront formulées soient efficaces.

Les hommes ne doivent pas s’abuser de leur pouvoir, notamment en exerçant des violences sur les femmes, a soutenu Clément Dinda Beya, secrétaire exécutif du Réseau des hommes engagés pour l’égalité du genre en RDC (Rheeg-RDC).

« Les femmes savent ce qu’elles font concernant l’égalité du genre. Dans le Rheeg-RDC, nous savons ce que nous faisons, ce que les hommes engagés pour l’égalité font, en passant par le droit sexuel reproductif et par le rôle des hommes dans l’exécution des tâches ménagères, en luttant contre les VBG », a-t-il confié.

Il convient de noter que ce débat a connu également la participation de la ministre du Genre, Léonie Kandolo, de la ministre du genre honoraire Gisèle Ndaya et de plusieurs femmes et hommes venus de différentes structures.

Willy Theway Kambulu/ CONGOPROFOND.NET


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