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Kasaï : Le gouvernement provincial abat les barrières illégales pour libérer les routes

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Le gouvernement provincial du Kasaï a lancé, ce mardi 12 août 2025, une vaste opération de démantèlement des barrières illégales érigées sur plusieurs axes routiers des territoires de Dekese, Ilebo, Luebo, Mweka et Tshikapa. Cette mesure découle des résolutions adoptées lors de la 17ᵉ réunion du Conseil des ministres provinciaux.

Depuis le territoire de Mweka, le vice-gouverneur Djoley Bokele, représentant le gouverneur Crispin Mukendi, a donné le signal officiel de cette action, entouré des ministres provinciaux en charge de l’Intérieur, des Transports et des Voies d’accès.

Objectif affiché : mettre un terme aux tracasseries imposées aux usagers, en particulier aux opérateurs économiques.

« Il s’agit de garantir la libre circulation des personnes et des biens sur toute l’étendue de la province », a déclaré le vice-gouverneur.

Sur l’axe Mweka–Luebo, trois barrières sur six ont déjà été démantelées, notamment celles de Mpingu, Nsonge et Mpembe Yango. L’opération s’est déroulée sous l’œil attentif des administrateurs des territoires, des commissaires divisionnaires adjoints de la PNC et d’autres services de sécurité.

Cette initiative illustre la volonté du gouvernement provincial de restaurer l’autorité de l’État et de mettre fin aux pratiques illégales qui freinent le développement local.

Clementus Lusamba Lua Mbombo/CongoProfond.net

 

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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

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Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?

Le choc des cultures et des valeurs

Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.

Que dit la loi congolaise ?

Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.

Liberté individuelle ou norme collective ?

La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.

Une ligne fragile à ne pas franchir

Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?

En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.

Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net

 

 

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