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Kasaï : le CICR ferme ses portes !

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) quitte officiellement, ce 30 juin 2021, la région du Kasaï, au centre de la République Démocratique du Congo (RDC), a-t-on fait savoir dans un communiqué parvenu à CONGOPROFOND.NET ce mardi 29 juin 2021.
Quatre ans après avoir lancé des activités pour assister des communautés victimes de violences qui avaient éclatées dans cette partie du pays, le CICR note une amélioration de la situation humanitaire et se retire pour se consacrer aux zones les plus affectées par les conflits armés (Ituri, Nord Kivu …).
« Nous travaillons souvent dans l’urgence et nous pensons que cette étape est, heureusement, derrière nous », explique Grégory Brissonneau, Chef de la Sous-Délégation du CICR à Kananga, capitale de la province du Kasaï-Central. « Il est à présent important que les organisations spécialisées dans les questions de développement puissent se pencher sur l’Espace Kasaï ».
Depuis juillet 2017, le CICR, en collaboration avec la Croix-Rouge de la RDC, s’est notamment employé à répondre aux besoins des populations affectées par le conflit en se focalisant sur les plus vulnérables, les populations déplacées ou les personnes retournées.
Il a organisé en leur faveur des distributions de cash ou de nourriture, d’articles de ménage et d’intrants agricoles. Une des principales missions du CICR pendant ces 4 années a aussi été de réunir des enfants séparés de leur famille par le conflit. Il a également assisté les personnes privées de liberté dans les prisons de Tshikapa et Kananga et fourni une aide d’urgence aux congolais expulsés d’Angola. Dans sa mission de protection de la population civile le CICR a, entre autres, essayé de prévenir les violences sexuelles en organisant des sessions de sensibilisation au Droit International Humanitaire et Droit International des Droits de l’Homme auprès des porteurs d’armes déployés dans le Kasaï.
Le CICR continuera à suivre de près la situation humanitaire dans cette région à travers la Croix-Rouge de la RDC qu’elle soutient dans le cadre du partenariat qui les lie au sein du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes journalistes à dénoncer toute forme d’harcèlement sexuel en milieu professionnel

Pendant deux jours, soit du 20 au 21 mars 2023, les professionnels des médias ont fait un état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone autour du thème: « Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique ».
Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias, en particulier, et journalistes professionnels en général et celles des médias sociaux (Tik-tok, Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et Instagram ) de partager sans tabous les expériences vécues en matière de harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l’ampleur et freine l’épanouissement de la femme dans la profession.
La Distinguée Première Dame de la RDC qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes a participé personnellement à ces travaux.
Prenant la parole à cette occasion, Denise NYAKERU TSHISEKEDI a exhorté les professionnels des médias à dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins.
» Vous professionnels des médias avez appris à traiter l’information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l’aide vous soit apportée. Ce n’est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d’état de nuire« .
La Présidente de la Fondation DNT a par la suite encouragé les professionnels des médias à prôner l’éthique et le respect de la déontologie dans la profession.
A l’issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :
-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade;
-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d’harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs boureaux;
-Promouvoir les femmes à des postes de décision;
-Les femmes doivent encourager les autres femmes.
Ce document a été remis à la ministre de la Culture et art, représentant le gouvernement, pour la mise en application de ces résolutions.
Selon le Président de la Fondation Zacharie Bababaswe (FOZABA), initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:
.Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte
contre le harcèlement;
•Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;
•Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;
•Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;
•Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du
sujet.
Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la Fondation Zacharie Bababaswe et la Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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