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Politique

Kasaï : l’Assemblée provinciale adopte le calendrier de la session de mars lors de la plénière du vendredi 11 avril 2025

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L’Assemblée provinciale du Kasaï dispose désormais d’un calendrier officiel pour la session de mars, détaillant les matières sur lesquelles les députés provinciaux devront se pencher durant la période allant de mars à avril 2025.

Ce calendrier a été adopté vendredi 11 avril, au cours d’une plénière présidée par Maître Gédéon Mataba Kambambangu, vice-président de l’organe délibérant du Kasaï.

Dans son mot d’ouverture, Gédéon Mataba a brièvement introduit la séance avant de céder la parole au rapporteur, Maître Joseph Kalombo Kanku, qui a procédé à la lecture des points inscrits à l’ordre du jour, tels qu’adoptés lors de la conférence des présidents.

Le calendrier comprend neuf points, notamment les vacances parlementaires, la présentation du rapport financier de l’Assemblée provinciale, ainsi que l’exercice du contrôle parlementaire à l’endroit des institutions et acteurs redevables devant cette première institution de la province.

Lors de cette plénière, les députés provinciaux, manifestement engagés, ont peaufiné des stratégies et proposé des ajustements pour améliorer le calendrier adopté. Ils ont également exprimé leur volonté de prendre à bras-le-corps les préoccupations des populations confrontées à des conditions de vie difficiles dans plusieurs coins de la province. De nombreuses initiatives parlementaires ont été annoncées dans ce cadre.

Avec ce calendrier désormais adopté, la voie est tracée pour que les élus provinciaux accomplissent pleinement leur mission au service de la population dont ils sont l’émanation.

Il convient de noter que cette session de mars est essentiellement consacrée au contrôle parlementaire, ciblant le gouvernement provincial et les mandataires publics, conformément aux dispositions légales, notamment le règlement intérieur et les textes régissant la vie institutionnelle.

Les députés provinciaux se sont montrés déterminés à s’acquitter de leur devoir légal, avec un engagement renouvelé envers leur mission de représentation et de contrôle.

Faustin Nkumbi/CongoProfond.net

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Politique

Crise congolaise : La Société civile propose une médiation par les patriarches Kengo wa Dondo et Okoto Lolakombe

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La République démocratique du Congo traverse une période de turbulences marquée par une crise sécuritaire profonde à l’est du pays et une situation politique de plus en plus tendue.

Les affrontements armés persistants, les clivages ethniques et les contestations politiques-notamment de la part de certains groupes d’opposition-ont plongé le pays dans une spirale de violence et d’instabilité, à trois ans de l’expiration du mandat du président Félix Antoine Tshisekedi.

Face à cette crise multidimensionnelle, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une résolution pacifique et inclusive. Les tentatives de médiation entreprises jusqu’ici, tant au niveau national (CENCO), régional (UA) qu’international (Doha), n’ont pas encore permis d’aboutir à un règlement durable.

C’est dans ce contexte que la coalition d’organisations de la société civile « Voix du Peuple » avance une solution endogène, en sollicitant l’implication de deux figures respectées et expérimentées pour faciliter le dialogue et la réconciliation nationale : Léon Kengo wa Dondo et Jean-Charles Okoto Lola Kombe.

Deux patriarches appelés au chevet de la nation

Léon Kengo wa Dondo, ancien Premier ministre et président du Sénat, est une figure emblématique de la vie politique congolaise. Sa longue carrière, jalonnée de hautes fonctions d’État, lui confère une connaissance intime des rouages institutionnels et des rapports de force politiques. Il est reconnu pour sa sagesse, son sens de l’État et sa capacité à dialoguer avec les différentes sensibilités.

Jean-Charles Okoto Lola Kombe, également ancien haut responsable politique, jouit d’un profond respect pour sa neutralité, son intégrité et sa discrétion. Il est l’une des rares personnalités à avoir collaboré avec tous les chefs d’État de la RDC : trois fois nommé par Mzée Kabila (PAD de la Miba, gouverneur du Kasaï Oriental, ministre des Affaires étrangères), plusieurs fois ambassadeur sous Joseph Kabila, et récemment président du conseil d’administration de la Miba sous Félix Tshisekedi.

Tous deux ont toujours prôné l’unité nationale et le vivre-ensemble. Leur implication dans une mission de médiation pourrait contribuer à restaurer la confiance entre les parties prenantes et à créer un espace propice au dialogue. « Leur rôle serait de faciliter un dialogue inclusif, visant à trouver des solutions durables aux problèmes qui minent le pays », déclare Maître Mbayo, coordonnateur de Voix du Peuple.

La société civile congolaise estime que ces deux patriarches, forts de leur expérience et de leur impartialité, sont les mieux placés pour instaurer un climat de confiance entre la classe politique, les groupes armés et le pouvoir en place. L’objectif est clair : permettre à la RDC de tourner la page des conflits, de sortir de l’impasse politique et de retrouver le chemin de la paix, de la stabilité et du développement durable.

La coalition espère que cet appel sera entendu par les intéressés et appuyé par les forces politiques nationales ainsi que par la communauté internationale, afin de donner une chance réelle à une solution pacifique et congolaise à la crise actuelle.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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