K-WA Advertising

Connect with us

À la Une

Kasaï/Covid-19 : le 1er cas testé positif à Tshikapa exige un deuxième test de l’INRB

Published

on

Richard Musasa, le tout premier cas déclaré positif au coronavirus dans la province du Kasaï, rejette avec la dernière énergie le résultat lui présenté l’issue d’un test effectué par l’INRB.
Refusant même d’être interné dans le centre d’isolement, Richard Musasa exige un deuxième test de l’INRB.

« Je suis loin de ces résultats publiés sans vérité. Je suis revenu à Tshikapa le 03 juillet, les échantillons ont été prélevés le 09 et les résultats sont publiés le 22 juillet par l’INRB, soit trois semaines après. Pendant ce temps, je n’ai jamais senti la fièvre et je n’ai jamais eu un problème respiratoire ni présenté des symptômes de cette maladie. Je demande au gouvernement provincial de me ramener à Kinshasa pour le deuxième test de Coronavirus », a-t-il déclaré.

Depuis ce mardi 28 juillet 2020, Richard Musasa est ramené à Kinshasa accompagné du docteur Léon Ngasila, chargé de surveillance des épidémies au Kasaï.

Selon le gouverneur Dieudonné Pieme, president du comité provincial de riposte contre le Coronavirus, ce patient est acheminé à Kinshasa avec son consentement.  » Il n’a pas voulu être isolé. Il préfère se réexaminer à l’INRB. Mais ce qu’il faut retenir, le cas est déclaré positif, l’équipe provinciale envisage d’entamer une série de détection dans sa famille et son environnement, pour s’enquérir de la situation sanitaire de toute personne contactée par Richard Musasa
« , a conclu le gouverneur Pieme.

Il sied de noter que le résultat publié de ce premier cas au Kasaï, depuis le 22 juillet dernier, est au centre d’une vive polémique au sein de l’opinion locale.

Clementus Lusamba Lua Mbombo/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

Published

on

Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte