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Kasaï central : les détenus de la prison centrale de Luiza vivent l’enfer ! (ONG Enfant avenir)

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Le coordonnateur provincial de l’ONG « Enfant avenir » qui a séjourné dans le territoire de Luiza, environ 300 km de Kananga, tire la sonnette d’alarme sur des conditions inhumaines que vivent les locataires de ce lieu carcéral.  » A peu près 67% des détenus n’avaient pas été jugés par manque de magistrats. A Luiza, des prisonniers sont torturés, ils n’ont pas accès à l’eau, à la nourriture et aux soins de santé. C’est un enfer ! Il y’a un groupe de sœurs religieuses qui cotisent pour apporter la nourriture aux détenus », expliqué Pierre Bibombe .

Le tribunal de grande instance de Tshimbulu a organisé des audiences foraines à Luiza pour arriver à désengorger cette maison carcérale déjà dans un état de délabrement avancé.  » Il faut une intervention de l’État dans la situation des détenus de Luiza. Il faut aussi former des officiers de police judiciaire lesquels autorisent la torture des détenus. Qu’on procéde même à la libération de certains. Comment voulez-vous qu’au cours d’une audience un détenu tombe parce que il n’a pas manger depuis des jours? », a conclu le coordonnateur de « Enfant avenir ».

Construite pour un nombre très réduit des détenus, la prison de Luiza regorge à ce jour des centaines de prisonniers.

MUABILAYI/CONGOPROFOND.NET


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À la Une

Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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