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Société

Kasaï Central-Exetat 2021 : sévère mise en garde contre les tricheurs !

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Début ce lundi 30 août 2021 sur toute l’étendue du Kasaï Central de la session ordinaire d’examen d’Etat édition 2021. Le go a été donné par le ministre provincial de l’EPST au cours d’une cérémonie organisée au complexe Kele Kele à Kananga, au Kasaï Central. Pour cette édition, la province attend 36.970 candidats dont 12.107 filles, soit 32.7%.

Dans son allocution, le représentant du gouverneur ai a exhorté les uns et les autres à combattre la fraude pendant cette période. Tharcisse Muzeke avertit les récalcitrants. « Tous les intervenants affectés dans les différents centres devront, d’une part, administrer les épreuves d’examen d’état dans les respects stricts des instructions en la matière. Évitez toute attitude facilitant le favoritisme. Tous nous devons mener une lutte sans complaisance de la tricherie sur toutes ses formes. Ceux qui agiront autrement subiront la rigueur de la loi », explique Tharcisse Muzeke.

Dans le souci de mettre en pratique toutes les mesures barrières en vue d’épargner des élèves la Covid-19, des centres d’examens d’État ont été revu à la hausse. Ils passent de 70 à 91 pour toute la province, des bancs ont été également augmentés dans certains centres pour permettre aux candidats de respecter la distanciation sociale.

Jeff MBUYI/CONGOPROFOND.NET

Société

Bandalungwa : 2 mois dans le noir, la SNEL et les autorités locales accusées d’abandon

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Voilà maintenant deux mois que le quartier Lubudi, dans la commune de Bandalungwa, vit plongé dans une obscurité totale. Depuis le 5 septembre 2025, le courant électrique n’a plus refait surface dans les foyers, laissant la population dans un désarroi profond.

Ce qui choque davantage, selon les habitants, c’est le silence assourdissant de la Société nationale d’électricité (SNEL).

« Aucune communication, aucune descente, aucun technicien sur le terrain. Rien ! », déplorent les résidents.

Pourtant, Bandalungwa n’est pas un quartier périphérique ou enclavé. Située non loin du centre-ville de Kinshasa, cette commune fait partie des plus connues et des plus actives de la capitale.
Chaque soir, dès 18h, le quartier Lubudi est plongé dans un noir complet, une situation que les habitants qualifient de « villageoise », tant elle paraît inconcevable au cœur de Kinshasa.

Historiquement, la zone était alimentée par la ligne dite des “5 chantiers”, héritée du précédent régime. Si cette ligne offrait jadis un courant relativement stable, le temps et le manque d’entretien ont fini par la rendre quasi inutilisable.
La population s’était alors rabattue sur une autre source d’alimentation : la ligne de « camp militaires », du côté séparant Bandal de la zone Jamaïque. Cette solution parallèle, bien que fragile, avait permis à plusieurs ménages de respirer un temps.

Mais là encore, la panne est survenue. Et depuis septembre, plus aucune ligne ne fonctionne.

« Toutes les lignes sont abîmées. Nous sommes totalement abandonnés », déplore un habitant.

Au-delà de la SNEL, les habitants pointent aussi la passivité des autorités municipales. Ni le bourgmestre de Bandalungwa, ni les élus provinciaux, ni les services communaux n’auraient effectué la moindre descente de terrain pour constater la situation.

« Ces gens sont censés être proches de la population, connaître les réalités de leur commune. Mais depuis deux mois, personne n’est venu voir ce que nous vivons », s’indigne un riverain.

L’absence prolongée d’électricité a aussi favorisé une montée de l’insécurité.
Les « kulunas » et autres délinquants profitent du noir pour multiplier les vols, agressions et cambriolages. Les habitants redoutent la tombée de la nuit et demandent au gouvernement de réagir avant qu’un drame ne survienne.

Les habitants du quartier Lubudi lancent un SOS pressant à la SNEL et aux autorités provinciales de Kinshasa.
Ils réclament la réhabilitation urgente des lignes électriques et l’extension du système de courant prépayé, qu’ils espèrent plus fiable et transparent.

« Nous ne demandons pas la lune. Nous voulons juste la lumière. Deux mois dans le noir, c’est trop », conclut un résident.

Dorcas Mwavita

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