Société
Kananga : 80 filles adolescentes obtiennent des kits de dignités, don d’une ONG locale !
L’ONG « Femmes main dans la main pour le développement »(FMMDK) a bouclé, lundi 13 septembre, un atelier de deux jours axé sur la bonne gouvernance, les droits de la Femme, l’entrepreneuriat féminin, la lutte contre les VBG à l’intention des 80 filles adolescentes. Ce, dans le cadre du projet « Justice , Autonomisation et Dignité » de la femme et la jeune fille( JAD).
A l’issue de cet atelier, l’ONG FMMDK offre aux participantes un kit de dignité. « Ce kit est constitué de lingette confort, stylos, carnet… », précise la coordinatrice de cette ONG.
Puis d’ajouter que cet atelier constitue une deuxième vague du processus du mentorat.
« Nous avons formé 80 adolescentes et filles leaders sur des thématiques qui constitueront la matière à développer durant 5 mois de processus de mentorat », a expliqué Nathalie Kambala.
Pour elle, l’objectif est de préparer la relève, expliquer à ces jeunes filles leurs droits, les pousser à les défendre mais surtout à s’impliquer dans la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
15 des 20 femmes leaders mentors qui ont pris part à cet atelier ont été retenues pour encadrer chacune 7 jeunes filles dans les différents domaines.
Ce projet JAD, sous le processus de mentorat exécuté par l’ONG FMMDK est appuyé par l’UNFPA.
Jeff MBUYI/CONGOPROFOND.NET
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Société
Kinshasa : Cécile, Diplômée d’université, devenue adepte des paris sportifs par nécessité
Depuis la mi-2024, un changement notable s’observe à Kinshasa : de plus en plus de femmes s’adonnent aux paris sportifs, une activité traditionnellement dominée par les hommes.
Ce phénomène est particulièrement visible dans plusieurs communes de la ville mais nous avons fait le constat dans quelques communes comme Kinshasa, Lingwala, Bandalungwa, Kalamu et Barumbu.
Cécile, 27 ans, diplômée en droit, de l’Université Protestante du Congo, témoigne. Faute d’emploi et confrontée à des difficultés financières, elle s’est tournée vers les paris sportifs.
« Je joue depuis cinq mois. Je ne connaissais rien au football, mais j’ai appris grâce à mon cousin. Maintenant, je peux parier seule et gagner. La semaine dernière, j’ai misé 10 000 francs et remporté 40 000 francs congolais ».
Malgré ses gains, Cécile exprime un sentiment d’ambivalence.
« Je joue par manque de choix, pas par fierté. C’est mieux que de se prostituer, mais je préfère trouver un vrai travail ».
Elle envisage maintenant de jouer en ligne pour plus de discrétion.
Ce phénomène révèle une réalité sociale : face au chômage, des femmes choisissent les paris sportifs comme source alternative de revenus. Mais cette tendance soulève des questions sur le besoin d’offrir des solutions durables aux jeunes diplômés, en particulier aux femmes.
Dorcas Mwavita/CONGOPROFOND.NET
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