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Justice : Eddy Kapend et consorts quittent Makala ce vendredi

Ancien chef d’état-major particulier du défunt président Laurent-Desiré Kabila, le colonel Eddy Kapend va, enfin, retrouver définitivement sa liberté ce vendredi 8 janvier 2021 avoir passé 20 ans à la Prison centrale de Makala. Outre cet officier supérieur, a-t-on appris, une vingtaine d’autres individus concernés par ce dossier seront aussi libérés ce même jour.
C’est le vice-ministre de la justice, faisant fonction du Vice Premier ministre, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Bernard Takaishe Ngumbi, qui va présider ce vendredi 08 janvier 2021 à 11h00 à la prison centrale de Makala, la cérémonie de libération des détenus ayant bénéficié de la grâce présidentielle.
Cette libération est consécutive à l’Ordonnance n° 20/150 du 30 décembre 2020 du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, portant mesure de grâce collective en faveur de colonel Eddy Kapend et d’autres personnes impliquées dans ce dossier. On peut citer dans ce groupe Leta Mangasa et des agents aussi bien de la sécurité présidentielle et que des fonctionnaires de la Présidence, présents le jour fatidique au Palais de Marbre.
Cette nouvelle réjouit énormément les familles de ces détenus qui se sont mobilisés pour accueillir avec faste le retour de leurs au bercail. Dans les milieux judiciaires, la satisfaction est aussi visible pour la bonne et simple raison que le procès de l’affaire de l’assassinat de Mzee Laurent-Désiré Kabila, qui a prévalu à leur condamnation, a toujours eu un goût d’inachevé.
Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET
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Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.
Le rôle de la RTNC en période électorale
La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.
Le silence du CSAC
La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.
Implications sur l’impartialité des institutions
Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.
Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain
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