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Justice : deux sociétés pétrolières, SPC et SPK, auteurs d’un faux jugement dans l’affaire « Ibrahim Ahmad Issaoui »

« Le temps est le meilleur sauveur des hommes justes », déclare l’un des avocats du patron de la société Socimex, Ibrahim Ahmad Issaoui dans l’affaire opposant cet entrepreneur à deux sociétés pétrolières SPC (Société Pétrolière du Congo) et SPK (Stockage Pétrolier du Katanga), basées dans l’ex-Katanga.
En effet, les deux sociétés pétrolières du Groupe TRAFIGURA sont accusées de manipuler la justice congolaise dans un jugement du 18 novembre 2019 du Tribunal de Commerce/Gombe sous le numéro RCE 6361/6362.
Par contre, le Tribunal de Grande Instance sous RP 26.799 a, dans son jugement rendu le 03 mars 2020, démontré que les deux sociétés pétrolières avait brandi un faux jugement du Tribunal de commerce de Kinshasa-Gombe du 18 novembre 2019. Cette décision, signalons-le par ailleurs, avait condamné Ibrahim Ahmad Issaoui à payer 2 millions USD à ces deux sociétés.
En effet, madame Joëlle Lukodi Mayilana, greffiere de cette instance, a été accusée d’avoir fabriqué ce jugement en mettant le nom du magistrat du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe, Emmanuel Kitenge, comme ministère public ayant assisté au prononcé qui, d’ailleurs, n’a jamais eu lieu, en plus pas en audience publique.
Le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe a donc établi un rapport avec ce jugement en condamnant à un mois de prison ferme la greffière fictive, mais aussi a ordonné la confiscation et la destruction de ce fameux faux jugement.
Entre-temps, les avocats du patron de la société Socimex, estiment que le meilleur sauveur des hommes justes, c’est le temps, et le temps leur a donné raison dans cette affaire surtout que les juges co-acteurs de ce crime judiciaire sont toujours en cavale. Leur situation pourrait s’aggraver à cause de cette forfaiture : « Le temps révèle tout. Le temps couvre et découvre toutes choses. Le temps a ainsi fini par lever le voile et restituer la vérité en replaçant chacun dans sa véritable nature ; certains étant ainsi rattrapés et mis à découvert par la force du temps et la justice congolaise. Ces faits scandaleux ont exposé au discrédit ces personnes qui, très facilement, excellent par fuite en avant dans l’art de transposer leurs propres forfaits sur les autres pour les diffamer injustement », se réjouit l’un des avocats de la société gagnante « Socimex ».
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Kasaï Central : La 1ère école construite par des ex Kulunas présentée au général Kasongo Kabwik

Le premier bataillon des « Bâtisseurs » formés à Kanyama Kasese vient de construire une école dans la commune de Nganza, ville de Kananga, dans le Kasaï Central. Cette école de dix-huit salles de classes est équipée de bancs et de tables.
A en croire les superviseurs des travaux, il reste quelques finitions à effectuer mais l’établissement peut déjà accueillir ses premier écoliers. » Les écoles, comme celle-ci, Kananga en comptera trois. Deux autres sont en pleine construction dans le village de Kanioka et à Saint Martin dans la commune de Katoka« , a-t-on annoncé.
Il faut signaler que plusieurs autres territoires du Kasaï Central sont également touchés par cette vague de construction. Il s’agit notamment de Dibaya ( Cité Tshimbulu), Ndemba et Kazumba. Le numéro 1 du Service national, le général Kasongo Kabwik, qui a visité quelques chantiers, a fait le constat que les travaux sont en cours.
A Luisa ainsi qu’à Dibenlenge, seront lancés incessamment des établissements scolaires de ce type, œuvre du Service national.
Puis, promet-il, une école sera construite par territoire et ce à travers tout le pays .
Il convient de noter, par ailleurs, que ces ouvrages n’ont rien à voir avec le Programme de développement Local 145 territoires, même si l’un des buts poursuivis reste celui d’améliorer les conditions d’études des enfants congolais.
Fidèle à sa mission première de former des jeunes qui vont contribuer à l’indépendance alimentaire de la RDC, le Service national continue de booster la production locale de maïs. Il a même démarré sa première campagne agricole toujours dans le Kasaï Central où la première récolte de cette denrée a été effectuée. « C’est un premier pas vers l’autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance en termes de maïs du Kasaï Central vers le Katanga. Lorsqu’il y a pénurie au Katanga, le Kasaï peut venir à sa rescousse comme nous le voyons d’ailleurs ces derniers temps. Le maïs venu du Kasaï exporté vers le Katanga… », a expliqué le général.
Puis de conclure : » Le Congo est béni partout. Nous avons un bon sol, nous avons une bonne pluviométrie. Entre la construction des écoles et la production agricole, le Service national est en train de remplir pleinement sa mission: celle d’être au service de la nation et devient de plus en plus l’un des bras séculiers de la matérialisation de la vision de chef de l’État ».
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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