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Justice : Afriland Bank confirme le remboursement total de 3 millions USD par l’Ogefrem et blanchit P. Sayiba

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Ce mardi 21 avril 2020, plusieurs médias ont annoncé comme une énième arrestation du Directeur Général de l’Ogefrem, Patient Sayiba Tambwe.

Ses avocats dont Laurent Onyemba rassure que ce dernier est libre. Il n’est pas en détention provisoire au PG/Cassation et attend l’invitation du parquet pour se présenter.

Du côté du dossier proprement dit, plusieurs hauts cadres de l’OGEFREM dont le sous Directeur NDUDIA TSHIMANGA et le Directeur Financier Domy ILUNGA BANGAMBILA ont été successivement entendus au Parquet près la Cour de Cassation ce vendredi 17/40/2020 et lundi 20/04/2020 sur les accusations de détournement à l’OGEFREM.

Entre-temps, le Parquet a fait venir Afriland Bank, la Banque qui avait accordé le crédit dont le montant serait soit de 3, 6, 7 ou 21 millions selon certaines sources mal informées.

Preuves à l’appui, Afriland Bank, dont l’adresse et les dirigeants sont bien connus de tous, a été entendue sur les faits et a confirmé que l’emprunt de l’OGEFREM auprès de cette institution bancaire était de 3 millions et a déjà été totalement remboursé longtemps avant que cette histoire ne défraye la chronique.

Des documents à notre possession font état d’une autorisation de contracter un emprunt bancaire autorisée par le Vice premier ministre en charge des Transports et communication de l’époque, José Makila Sumanda, pour permettre à l’OGEFREM de faire face aux exigences salariales spécifiées et de démarrer les travaux d’aménagement de la concession de Kasumbalesa en date du 27/09/2017.

En reponse, Afriland Bank confirme la demande de crédit de 3 millions USD et donne un avis favorable pour la présentation du dossier au conseil d’administration sous les conditions suivantses:
– la signature d’une convention de domiciliation des recettes au parking de Kasumbalesa au guichet unique;
– la domiciliation des recettes de l’OGEFREM, plus spécialement de la commission 0,5 ou la commission Feri.

Le 26 décembre 2017, Afriland Bank accorde le crédit de 3 millions USD à l’OGEFREM après examen du dossier.

Le 23 février 2018, dans une lettre concernant transmission des traités et du tableau d’amortissement, Afriland Bank informe OGEFREM de la formation du prêt lui accordé.

A la question de savoir si la procédure de demande, d’octroi et de remboursement de ce crédit a été scrupuleusement respectée?

Ces deux cadres précités, toutes les autres sources consultées tout comme Afriland Bank ont été formels en fournissant des preuves irréfutables qui attestent que tout a été fait dans le respect des règles de l’art.

Du côté de l »OGEFREM , ces haut cadres affirment qu’ils existent deux rapports ou enquête de haute facture issus de la Cour des comptes et de l’Inspection Générale des Finances qui ont clôturés le dit dossier.

D’où vient donc cette besogne de sape et cet acharnement à grande échelle contre ce DG ou encore que visent ces rumeurs sur un prétendu détournement des deniers publics et à qui ça profite?, s’interrogent-ils.

Voilà des questions qui appellent une curiosité savante et à ce sujet selon ces haut cadres de l’OGEFREM, d’autres investigations sérieuses se poursuivent pour dénicher les tireurs des ficelles qui méritent d’être mis en quarantaine ou hors d’état de nuire par les organes de justice.

D’ores et déjà, les avocats de Patient Sayiba interpellent les Magistrats à se pencher sur toutes ces questions dans le cadre de la lutte contre les antivaleurs et contre les ennemis de la République qui, usant de leurs privilèges politiques notamment, cherchent à instrumentaliser certains agents du Parquet pour assouvir leurs intérêts égoïstes inavoués mais déjà soupçonnés.

Pour rappel, les avocats de ladite entreprise dénoncent des détracteurs du DG de l’OGEFREM qui se déchaînent comme des chiens enragés avec un appétit criminel et de nuisance au point qu’ils n’hésitent pas de se substituer aux organes de justice en diffusant sur les réseaux sociaux tous les actes de procédure, même secrets, mais aussi des informations contradictoires sur un détournement qui s’élèverait tantot 3, 4, 15 ou 21 millions sans jamais fournir la preuve.

« La présente analyse est une dénonciation flagrantes des actions personnes mal intentionnées, des oisifs et profanes habitués à la loi du moindre effort qui se font passer pour des savants, qui évoquent un prétendu détournement en critiquant la gestion du projet port sec de Kasumbalesa sans en connaître les tenants et les aboutissants, » notent-ils.

Ils disent comprendre aisément que le but de ces détracteurs, est visiblement l’obtention d’une éventuelle éviction de ce DG après lui avoir injustement attribué une fausse note alors que tous les témoignages reçus avec soubassements authentiques font état d’une gestion orthodoxe tant administrative que financière qui mérite les encouragements de tous.

Toujours est-il que plusieurs cadres soutiennent que l’OGEFREM se porte aujourd’hui mieux qu’hier et à cette allure il le sera davantage demain malgré tout le combat dont il fait face.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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