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RDC/Kasaï central : Kananga en quête de 182.000$ pour stopper 4 dangereux ravins !
La ville de Kananga fait face à des dizaine de ravins, parmis lesquels 5 menaçant de couper la route nationale numéro 1. Des sources proches du gouvernement provincial révèlent que les services techniques, à savoir l’Office de voiries et drainage et l’Office des routes, sollicitent du gouvernement central, un soutien d’environ 182.000$ pour stopper la progression fulgurante de 4 ravins qui risquent de scinder la ville et d’arrêter à la fois le commerce interprovincial et ferroviaire.
Les érosions concernées par l’appui sollicité par le gouvernement provincial sont respectivement situés dans les commune de Katoka et de Kananga.
En effet, la RN1 est menacée de coupure à la hauteur de Bena Mande et Bena Mukangala, groupements incorporés dans les communes de Ndesha et Katoka. Ici, juste une forte pluie va arrêter le trafic entre Kalamba Mbuji et Kananga, ce qui va plonger la province dans une crise économique difficile à gérer.
Concernant les deux autres ravins de la commune de Kananga, l’un menace les installations de la Société nationale des chemins de fer du Congo ( SNCC), les tuyaux d’eau de la regie de distribution d’eau (Regideso) et l’autre vers le village Tubuluku, en allant vers Mbuji Mayi.
Le gouverneur de province, Martin Kabuya Mulamba, a diligemment écrit au ministre des Infrastructures et Travaux publics pour solliciter cet urgent appui en vue de lutter et de freiner la progression dangereuse des têtes d’érosions afin d’épargner le chef-lieu de sa province du danger des constructions anarchiques.
Rappelons que la Banque mondiale a consenti de financer les travaux de lutte anti-érosive dans la région du Kasaï central pour un coût global évalué à 50 millions de dollars américains. Cet appui traîne à atterrir à cause de la pandémie à Coronavirus qui sévit dans le monde.
MUABILAYI/ CONGOPROFOND. NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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