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Journée mondiale du réfugié 2021 : Ensemble on peut tout réussir

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La Journée mondiale du réfugié (JMR) est célébrée chaque année le 20 juin et met à l’honneur la force et le courage des personnes qui ont été contraintes de fuir leur pays d’origine pour échapper à un conflit ou à la persécution. Pour la deuxième année consécutive, les célébrations à travers le monde seront marquées par la pandémie de la Covid-19.

En République démocratique du Congo (RDC), les situations de déplacement des populations dues principalement à l’insécurité, à l’arrivée de nouveaux réfugiés et récemment à l’éruption volcanique à l’est du pays sont les défis auxquels toute la communauté doit faire face.

Ensemble, le gouvernement, les réfugiés, les populations d’accueil, les acteurs humanitaires, les donateurs et les partenaires, nous pouvons relever ces défis. « Ensemble on peut tout réussir » est le thème retenu pour la célébration de la JMR cette année. Ce thème est explicité sur trois axe : la santé, l’éducation et le sport. C’est ainsi que le HCR invite toute la communauté à appliquer ce slogan : Ensemble on se soigne, on apprend et on rayonne.

Le peuple congolais accueille généreusement sur son territoire 520 967 réfugiés venus principalement du Rwanda, de la République centrafricaine, du Soudan du Sud et du Burundi. Selon les autorités locales, environ 92 000 réfugiés centrafricains sont arrivés depuis début 2021 dans les provinces de Bas-Uele, de Nord Ubangi et de Sud Ubangi. Les violences passées et actuelles en RDC ont également entraîné d’importants déplacements à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Il y a 948 815 Congolais réfugiés dans les pays limitrophes. Alors que le pays comptait déjà plus de 5 millions de déplacés internes, les violences dans les provinces de l’Ituri et de Nord Kivu ainsi que l’éruption du volcan Nyiragongo ont occasionné d’autres déplacements de population à l’intérieur du pays mais également en dehors du pays.

Face à la catastrophe naturelle de l’éruption du volcan Nyiragongo, le HCR et ses partenaires ont répondu, dès les premiers jours, aux nouveaux besoins des personnes déplacées. Ensemble, nous avons fourni des abris collectifs pour décongestionner les écoles et les églises, ainsi que des articles de première nécessité tels que des bâches, des couvertures et des kits d’hygiène. Le HCR envisage de soutenir les déplacés avec une aide financière pour le loyer, des abris d’urgence ainsi que de petites maisons d’extension dans les parcelles des familles qui ont accueilli des déplacés.

« Le HCR souhaite que les déplacés retournent chez eux dans les meilleures conditions possibles. Avec cette base de données, le retour sera facilité, » a indiqué Liz Kpam Ahua, Représentante du HCR en RDC.

« En ce jour, je voudrais exprimer ma solidarité envers les réfugiés. J’espère que chacun pourra saluer leur détermination. Mes collègues et moi-même ont le privilège d’être les témoins directs de leur ténacité, ce qui devrait être une source d’inspiration pour tous, » a indiqué Liz Kpam Ahua, Représentante du HCR en RDC.

Face aux catastrophes liées à l’action humaine, notamment les attaques des groupes armés, les tueries et les pillages, le HCR appelle toute la communauté à rechercher la sécurité et à toujours dénoncer ces situations qui contraignent des milliers de personnes à fuir leurs villages et parfois à plusieurs reprises.

Nous travaillons chaque jour avec les réfugiés pour les aider à accéder aux services de base tels que la sante et l’éducation afin qu’ils puissent construire un meilleur avenir.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Maluku/Kinshasa : 12 miliciens Mobondo neutralisés, 2 militaires FARDC tués lors d’affrontements

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De violents affrontements ont opposé, le week-end du 20 au 21 décembre 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à des éléments de la milice Mobondo dans la commune rurale de Maluku, située à l’est de la ville de Kinshasa.

Le bilan provisoire fait état de douze miliciens neutralisés et de deux militaires des FARDC tombés au combat, selon des sources sécuritaires locales.

D’après les informations recueillies sur place, les combats ont éclaté à la suite d’une opération de ratissage menée par l’armée régulière. Cette opération visait à contenir l’avancée de ce groupe armé, actif depuis plusieurs mois dans les provinces du Maï-Ndombe et du Kwilu, et désormais signalé dans certaines zones périphériques de la capitale, notamment à Maluku ainsi que dans certaines entités de la commune de la N’sele.

La milice Mobondo, souvent présentée comme proche de certaines communautés de la province de Kwango, est accusée par des notables locaux et des organisations communautaires de violences ciblées, de déplacements forcés de populations et d’occupations illégales de terres.
Ces accusations concernent particulièrement les communautés Teke, qui dénoncent une insécurité persistante dans leurs terroirs ancestraux, y compris aux abords immédiats de Kinshasa.

Face à cette situation, la structure « Intellectuels Teke » affirme suivre avec inquiétude l’évolution de ces violences. Elle appelle les autorités nationales à renforcer la protection des civils, à rétablir l’autorité de l’État dans les zones affectées et à diligenter des enquêtes indépendantes sur les exactions signalées.
La structure exhorte également les partenaires internationaux à s’intéresser à cette crise sécuritaire dans l’ouest de la RDC, souvent éclipsée par les conflits armés à l’est du pays.

En attendant, le calme demeure précaire à Maluku. Des mouvements de populations ont été observés après les affrontements, tandis que les FARDC annoncent le maintien de leur dispositif sécuritaire afin d’empêcher toute nouvelle incursion des miliciens Mobondo dans la périphérie de la capitale.

Barca Horly Fibilulu Mpia

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