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JIFA : le Panel UA/RDC appelle les hommes à soutenir l’avancement de l’agenda Femme

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A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme africaine le 30 juillet, le Panel chargé d’accompagner la mandature de la RDC à la présidence de l’Union africaine a tenu une conférence de presse, ce vendredi 30 juillet 2021 à l’hôtel Sulutani à Kinshasa/Gombe. Plusieurs journalistes d’encrage national ont été conviés autour des membres de ce Panel.

Le thème de cette célébration est : «Au-delà de la Covid19, quelle stratégie pour la femme africaine, pilier du patrimoine culturel et actrice de la paix ».

Plusieurs exposés ont été suivis.

Dans son mot de bienvenue, la responsable du Pilier Genre, paix et sécurité du Panel d’expert qui accompagne le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, Julienne Lusenge, a indiqué que cette conférence de presse vient renforcer leur collaboration en vue de donner un élan au lancement des activités au niveau national de la commémoration de la Journée Internationale de la Femme Africaine reprise dans les priorités de l’Union Africaine et du Panel. Elle a énuméré, à l’attention des journalistes, les activités que le panel a organisées et celles en perspective.

Le professeur Ntumba Luaba Alphonse, coordinateur du Panel, qui a exposé sur « l’importance du soutien des hommes dans l’avancement de l’agenda Femme, paix et sécurité », a souligné le rôle des femmes dans le combat pour le changement positif dans le monde. Il a donné l’exemple des femmes qui s’impliquent dans la lutte contre la pandémie de Covid19. Il a appelé à la reconnaissance de la place qui est dûe aux femmes.

Jocelyne Mbuyi, représentante de la ministre du genre, a invité les dirigeants et les organisations africaines à s’approprier de cette journée. Elle a fait savoir que la célébration de la journée internationale de la femme africaine est une occasion pour sensibiliser l’opinion sur les questions de la promotion de droits de la femme à tous les niveaux. Pour elle, la journée internationale de la femme africaine rentre dans le cadre de l’émancipation et du combat pour la promotion des droits de la femme en Afrique en général et en RDC en particulier.

Comme à l’accoutumée, la conférence a été ponctuée de questions des journalistes.

La conférence a été agrémentée par la rumba de l’artiste musicien Lecarmapa sur fond d’un playback d’une chanson composée sur la présidence de la RDC à l’Union africaine.

Émile YIMBU/CONGOPROFOND.NET

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Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO

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Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._

 

Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.

« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »

 

Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.

Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.

 

Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.

 

Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.

Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.

 

À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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