Actualité
JIA : 750 millions de personnes sont encore analphabètes dans le monde
En marge de la journée internationale de l’alphabétisation (JIA) célébrée chaque 08 septembre, le ministère des Affaires sociales et l’UNESCO ont organisé, ce lundi au Cercle de Kinshasa, une table-ronde pour réfléchir sur les enjeux de ce sous-secteur marqués par l’avènement de la covid-19. Lors de cette session, un accent a été mis sur le rôle des éducateurs et l’évolution des pédagogies.
Le thème retenu pour cette journée du 08 septembre: « Enseignement et apprentissage de l’alphabétisation en période de crise due au Covid-19 et au-delà -le rôle des éducateurs et l’évolution des pédagogies ».
Rose Boyata, ministre des Affaires sociales qui a lancé le go des travaux a d’abord demandé aux participants de réfléchir et de proposer des recommandations utiles pour améliorer la qualité de l’enseignement et surtout chercher à inclure plus des personnes qui ne savent ni lire ni écrire et aussi ni calculer. Elle a aussi ajouté que le chef de l’État fait de l’éducation pour tous son cheval de bataille. » L’heure est donc aux enseignants de prendre à bras-le-corps cette vision pour soutenir le Président de la République », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, le représentant de l’UNESCO en RDC, Jean-Pierre Ilboudo, a expliqué que la journée internationale de l’alphabétisation est célébrée pour mettre en évidence les besoins d’alphabétisation du monde avec l’alphabétisation missionnaire pour tous, partout.
« Encore 750 millions d’adultes dans le monde ne savent ni lire ni écrire. La majorité d’entre eux sont des femmes », a décrié Ilboudo.
Il a aussi révélé que l’UNESCO lancera un dialogue public mondial sur l’alphabétisation et l’apprentissage des jeunes et des adultes dans la période post-Covid19 pour atteindre l’ODD4 par le biais de réunions virtuelles.
Il a interpellé les participants à repenser les politiques et stratégies du sous-secteur afin de répondre aux différents problèmes même ceux liés à l’urgence.
« Je pense qu’au sortir de cette table-ronde toutes les parties prenantes au sous-secteur de l’AENF auront proposé des solutions devant orienter les décisions des premiers responsables du pays et du secteur de l’AENEF et ainsi renforcer le plaidoyer en faveur du sous-secteur », a-t-il conclu.
Il est à noter que ces travaux sont financés par l’UNESCO qui en est aussi partenaire technique.
Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Politique
Escalade au Nord-Kivu : João Lourenço condamne des « actions irresponsables du M23 et de ses partisans »
Dans un communiqué vendredi, le facilitateur dans la crise entre la RDC et le Rwanda condamne des « actions irresponsables du M23 et de ses partisans ».
Ces actions, a-t-il indiqué, reflètent une dangereuse escalade de ce conflit, avec d’énormes conséquences pour la fragile situation humanitaire, en particulier autour de la ville aujourd’hui assiégée de Goma.
Depuis mercredi, le M23 a lancé une offensive à Sake, dernière bastion avant la ville de Goma. Des affrontements qui ont notamment coûté la vie au gouverneur militaire du Nord-Kivu, Peter Cirimwami, tué sur la ligne de front jeudi.
Le président angolais appelle le Rwanda et la RDC à reprendre la table des discussions. Le 15 décembre dernier, l’accord tant attendu entre les deux pays a accouché d’une souris, le président rwandais ayant refusé de se présenter à Luanda. Kigali avait introduit en dernière minute l’obligation pour Kinshasa de dialoguer directement avec le M23. Ce qui est pourtant une ligne rouge pour Felix Tshisekedi et son gouvernement.
« La République d’Angola lance un appel aux parties en conflit pour qu’elles respectent les droits de l’homme, la protection des civils et sauvegardent l’intégrité et la sécurité des troupes du Mécanisme spécial renforcé de vérification (MAVR), déployées à Goma (Nord-Kivu), dans le cadre des efforts de facilitation », ajoute le communiqué du facilitateur.
Infos.cd
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