K-WA Advertising

Connect with us

Actualité

Exetat 2020/Nord-Kivu : 60.000 candidats, la Covid-19 trouble-fête

Published

on

Lancement ce lundi 07 septembre de la session ordinaire de l’examen d’Etat édition 2020 sur toute l’entendue de la RDC. Au Nord-Kivu, c’est à l’Institut Tuungane que la ministre provincial de l’EPS-T a fait savoir que 60.000 candidats vont participer à ces évaluations. La province éducationnelle Nord-Kivu 1 aligne 19 mille dont 8.885 filles, tous répartis dans 65 centres.

Ces épreuves constituent une étape importante pour ces finalistes, ont indiqué les différents intervenants au cours de ce lancement dont la patronne de l’éducation en province, madame Prisca Luanda Kamala.

Quelques élèves finalistes rencontrés dans les rues de Goma au sortir de salles de l’examen d’Etat disent qu’en général, les questions posées ont été abordables.

Toutefois, d’autres ne l’ont pas été. Pour eux, cette situation est consécutive au non achèvement des programmes des cours par les enseignements suite à la Covid-19 avec l’Etat d’urgence décrétée au pays par le Chef de l’Etat.
« La première journée s’est bien passée en général et les questions ont été abordables. Mais il y a eu des questions qui ont été nouvelles pour nous et que nous avons eu du mal à les aborder. Cela suite au non achèvement des programmes des cours par nos enseignants suite au confinement », a fait savoir l’un d’eux, Josué Mutia Mukawa, finaliste à l’Institut Ruwenzori.

Bien que cette situation les a perturbés un peu, ces récipiendaires croient à la réussite à l’issue de ces épreuves nationales qui se clôturent jeudi 10 septembre prochain.

Précisons que sur 19 mille candidats que la province éducationnelle Nord-Kivu 1 présente à ces épreuves nationales, 1 garçon et 6 filles n’ont pas répondu présents pour des raisons non connues.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

Politique

Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège

Published

on

Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.

Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.

Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.

Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.

Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.

« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.

Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.

Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.

Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.

Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.

Rédaction


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte