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Ituri : le journaliste Joël Musavuli assassiné à Mambasa, la CRDH exige le relèvement de l’unité FARDC locale

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Des meurtriers qui courent encore ont  poignardé le journaliste Joël Musavuli, directeur de la Radio Télévision Communautaire Babombi (RTCB) dans la nuit du vendredi à ce samedi 14 août 2021.

Les faits se sont passés au village Bucha, à près de 2 kilomètres de Lwemba dans la chefferie des Babila Babombi, en territoire de Mambasa, province de l’Ituri.

Le coordonnateur de la Convention pour le Respect des Droits de l’homme (CRDH) antenne de Mambasa, qui nous rapporte la nouvelle, rappelle que cet assassinat intervient une semaine après que des menaces de mort soient proférées à l’endroit de ce journaliste.

“Quatre jours après que l’armée loyaliste commandée par le major JOHN BEBWA ait fait une perquisition, au nom de l’état de siège dans la localité de BUCHA, où argent, sac de riz, foufou, chèvres et autres bétails de la paisible population ont été emportés par les militaires qui étaient commis dans cette opération, le journaliste JOËL MUSAVULI a dénoncé cette situation, car ayant aussi été victime. Une importante somme d’argent et un téléphone lui ont été pillés par ces militaires”, indique John Vuleveryo, son coordonnateur, à CONGOPROFOND.NET.

Consécutivement à cet unième cas d’assassinat d’un journaliste dans la région, la CRDH exige
le relèvement sans délais de cette unité qui, selon elle, a déjà endeuillé plusieurs familles et est responsable de plusieurs violations des droits humains.

En attendant, la CRDH demande à la justice militaire d’ouvrir des enquêtes sérieuses afin de dénicher les vrais auteurs de cet acte pour qu’ils répondent de leurs actes.

En signe de deuil et de protestation contre cet assassinat, les radios oeuvrant dans le territoire de Mambasa décrètent une journée sans informations le lundi 16 août prochain.

Verite Johnson/CONGOPROFOND.NET


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Restitution des travaux sur l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le Développement en RDC : Un appel à une synergie pour le développement du pays

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La République démocratique du Congo a participé à l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (AADPD + 10), qui s’est tenu à Lusaka, en Zambie, du 7 au 10 novembre 2023. Cet événement fait suite à la Conférence régionale sur la population et le développement qui s’est tenue en 2013, dans le but d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), adopté au Caire, en Égypte, en 1994.

Dans ce contexte, la restitution des travaux de Lusaka aux parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba a été organisée le mardi 9 avril 2024 au siège du PNUD à Kinshasa. Les échanges ont réuni plusieurs parties prenantes, notamment le gouvernement à travers le ministère du Plan, la société civile et les partenaires. Ils ont été informés des revues continentales et nationales relatives à cette question, ainsi que des progrès réalisés, des défis persistants et des opportunités pour promouvoir les droits humains, l’éducation et la santé sexuelle et reproductive pour tous, en vue de favoriser le développement du pays.

À l’issue de ces discussions, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent notamment sur les mécanismes visant à maintenir les filles dans le système scolaire, la prise en charge des femmes vulnérables dans le processus de planification du développement, le renforcement et le financement du système statistique, l’organisation rapide d’un recensement général pour permettre au pays d’élaborer un plan de développement adapté à ses réalités, ainsi que le renforcement du partenariat tant au niveau mondial que national pour une approche intersectorielle. Il a également été souligné l’importance de garantir la participation et l’implication des jeunes dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement, ainsi que la mise en place d’une éducation sexuelle complète dans la planification.

La représentante du ministère du Plan a salué des échanges enrichissants, soulignant qu’il est impossible d’atteindre le développement sans une synergie entre toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, la société civile et les partenaires. Elle a déclaré : “Il s’agissait d’échanges enrichissants concernant les six piliers de la Déclaration d’Addis-Abeba”.

Par ailleurs, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé que la RDC avait élaboré son rapport d’évaluation en août 2023 avec le soutien de son agence. Elle a déclaré : “Comme d’autres pays africains, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la République démocratique du Congo a élaboré en août 2023 son rapport d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement. Lors de cette session d’aujourd’hui, nous aurons l’occasion de présenter le rapport national d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba, dix ans après, en RDC, et également d’échanger des idées, de partager des expériences et d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour progresser vers la réalisation des objectifs de la Déclaration d’Addis-Abeba en RDC”.

Il convient de noter qu’en Afrique, la CIPD s’est appuyée sur l’examen décennal de la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (DAAPD), qui comprend le Programme d’Action de la CIPD pour le continent.

Ben Kapajika/ Congoprofond.net


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