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Insécurité en Ituri : Yves Kahwa Mandro accusé d’être le patron de la milice “Zaïre”, le général Luboya N’kashama promet d’autres révélations !
Malgré des multiples démarches, Ituri n’a pas encore retrouvé la paix, même après les récents cessez-le-feu signés par une importante faction de CODECO et FPIC. Inquiet des contours de cette insécurité, le gouverneur militaire de cette province sous état de siège fait des révélations inédites.
Au-delà de FRPI, FPIC et CODECO/URDPC, la très contestée “Zaïre” est la seule milice qui n’a pas manifesté officiellement sa volonté de rejoindre de processus de la paix.
Le patron de l’état de siège en Ituri regrette que des éléments de cette milice se réclamant d’autodéfense, provoque, attaque et tue des civils notamment dans le territoire de Djugu.
«Trop c’est trop !», a lâché le lieutenant général Luboya N’kashama. Sans aller par le dos de la cuillère, il accuse cette milice d’être entretenue par Yves Kahwa Mandro, chef de la chefferie des Bahema Banywagi dont la destination reste toujours inconnue.
“Il s’agit de Kahwa Mandro, c’est lui, c’est lui, c’est lui, c’est lui qui est en fuite ! Le chef de la chefferie des Bahema Banywagi ”, a révélé avec instance le chef de l’exécutif provincial.
Il laisse entendre que l’ancien chef de la chefferie des Bahema Banywagi serait en brousse entrain de recruter des nouveaux éléments.
“On dit qu’il est à Berunda, je doute fort. Il est dans le parage là bas, où il est entrain de recruter certains membres des communautés (…)”, a-t-il poursuivi.
Outre ce chef coutumier et ancien chef de la milice PUSIC, le numéro un de la province dit être en possession d’une liste des députés provinciaux qui travailleraient en collaboration avec des criminels pour déstabiliser la province de l’Ituri.
Ces députés, selon lui, se spécialisent dans l’instrumentalisation des membres de la milice Zaïre à ne pas déposer les armes.
Partageant la souffrance de la population, le général Luboya promet aussi de «citer les noms de ces députés le moment venu».
Cette série des révélations du gouverneur de province intervient au moment où le territoire de Djugu refait face à la cruauté des menaces des miliciens locaux. Les derniers jours sont marqués notamment par des attaques d’un côté des CODECO et Zaïre de l’autre, au-delà des affrontements entre les deux milices dont l’une a signé, depuis plus d’un mois, l’acte unilatéral de cessation des hostilités.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Exportation et Diversification des marchés : Le Pr Ngoie Joël Nshisso désigné consultant AGOA/RDC-USA près le ministre du Commerce extérieur
Dans le cadre de la promotion des exportations et la diversification des marchés, le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, vient de désigner le Professeur Dr Ngoie Joël Nshisso comme consultant AGOA ( RDC-USA) près le ministre du Commerce extérieur.
Expert et fin stratège, le consultant Ngoie Nshisso aura, entre autres, pour mission d’aider la RDC à developper des activites exploitant un avantage relatif detenu par le pays, dans le but d’exporter la production sur le marché mondial, en s’appuyant sur une competitivite-prix favorable, de rechercher des solutions à la répartition des placements sur plusieurs titres, classes d’actifs, zones géographiques, etc.
Pays organisateur de la 22ème édition du Forum de coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne en 2025, la RDC pourrait donc s’appuyer sur l’expertise et les stratégies de réussite mises en place, depuis plusieurs années, par ce chercheur et négociateur principal à la plaidoirie pour la réintégration de notre pays dans l’African Growth and opportunity (AGOA). « Des pays africains qui ont organisé le Forum AGOA ont connu l’accroissement des investissements directs américains. La RDC peut utiliser l’AGOA pour attirer ces investissements en mettant en avant son accès privilégié au marché américain comme un avantage pour les investisseurs potentiels. Durant le Forum, les autres puissances économiques du monde seront intéressées sur les conclusions pour redéfinir leur politique économique avec l’Afrique subsaharienne et particulièrement la RDC. Enfin, l’organisation du Forum AGOA déplacera, durant le temps de son organisation, une bonne partie de Washington DC sur Kinshasa, et attirera la presse du monde entier qui aura son attention braquée sur l’éléphant dans la salle », expliquait-il déjà dans un document consulté par CONGOPROFOND.NET.
Notons que l’AGOA (African Growth and Opportunity Act, en français Loi sur la Croissance et les Opportunités Economiques en Afrique), promulguée par les États-Unis en 2000, avait aboli les droits d’importation aux États-Unis sur des milliers de produits fabriqués dans les pays d’Afrique subsaharienne.
Titulaire d’un doctorat – PhD en commerce international et en management, Ngoie Joël Nshisso détient aussi un certificat en diplomatie/Relations Internationales. Il est Professeur à Strayer University aux Etats Unis et formateur au Bureau de l’Education et des Affaires culturelles, une branche du Département d’Etat Américain. Il dirige un cabinet d’études sur le commerce international et Management.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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