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RDC : Vers la mise en place d’un comité national de suivi de sécurisation des écoles lors des conflits armés

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Plusieurs ministères dont celui de la Défense; Enseignement primaire, secondaire et technique; Justice; Genre, Famille et Enfant; Affaires sociales et aussi des activistes de la Société civile, des comités et clubs des enfants actifs ainsi que des experts de la Présidence de la République, se sont réunis, ce vendredi 16 septembre à Kinshasa, autour d’une table-ronde d’évaluation du niveau de mise en oeuvre des engagements de la RDC à protéger les écoles et universités lors des conflits armés organisée conjointement par SAVE THE CHILDREN en partenariat avec SOMMET POUR LA DEMOCRATIE. Ces engagements, convient-il de rappeler, ont été pris à travers son adhésion à la « Déclaration sur la sécurité dans les écoles ». 

En somme, les participants à cette session ont relevé la nécessité de mettre en place un comité national de suivi de l’opérationalisation de cette déclaration. Ce dernier va permettre d’avoir une Cellule qui répond au niveau national, de manière légale, à ce processus. Il sera composé de plusieurs acteurs dont des ministères ( Défense, Justice, EPST, Affaires sociales, etc.), des ONG, des partenaires techniques et financiers, bailleurs de fonds, les enfants qui sont les premiers à être affectés, etc.

A en croire l’expert de « Save the Children », Dori Emmanuel, son organisation a pris note des décisions prises par l’ensemble des participants à cette table-ronde. Celles-ci seront élaborées de manière formelle et repartagées aux participants afin qu’ils en prennent connaissance. « Si le rapport est validé et accepté de tout le monde, Save the Children travaillera à faire cette note au ministère de l’Éducation qui doit prendre le lead de ce comité de suivi et faire un arrêté ministériel de mise en place du comité inter-acteurs de ce comité… », a indiqué ce Conseiller régional du Plaidoyer humanitaire à « Save the Children ».

Quant au représentant du ministère de la Défense, bien qu’il reste encore beaucoup à faire, les efforts du gouvernement pour éradiquer ce fléau sont non négligeables également. « En juin, une lettre de rappel a été envoyée à toutes les unités qui doivent observées scrupuleusement le droit international humanitaire et de veiller à la protection des enfants et des femmes, sans compter les nombreux accords que la RDC a signé sur le plan international. Cela démontre la bonne volonté qu’a notre gouvernement à lutter contre ce mal. Malgré tout cela, il faut toujours continuer à prendre des mesures d’atténuation », a martelé le colonel Batabombi Apanza Jean Daniel.

Présente dans la salle, Victorine, élève d’une école détruite dans le Grand Kasaï, a témoigné que lorsque le conflit Kamwena Nsapu a débuté, l’accès à l’école au directeur, aux enseignants ainsi qu’aux élèves a été interdit par les miliciens. « Après le conflit, nous nous décidâmes de rentrer à l’école, nous trouvions alors une école détruite. Il n’y avait plus rien ni toitures, ni bancs, ni tableaux. Vu les conditions macabres, les enseignants ont refusé d’enseigner. C’est grâce au concours de l’organisme international Save the children qui a reconstruit notre école que je peux maintenant retrouver le chemin de l’école après un bon moment en brousse », a-t-elle appuyé.

Notons qu’un document comportant la Déclaration des enfants victimes des attaques contre l’éducation, a été signé par les différents acteurs présents à cette session. Il s’agit, en fait, d’un document de suivi pour les enfants convaincus que les attaques contre l’éducation sont synonyme de vies brisées pour les enfants Congolais. D’où leur appel aux autorités de s’assurer que :

1. Tous les élèves ont accès à l’école sure et sécurisée pour poursuivre leur apprentissage en temps de conflits armés. Ainsi, faire en sorte que les écoles ne soient pas utilisés comme camps de réfugiés permanent;

2. Un mécanisme de suivi de mise en œuvre de la Déclaration sur la Sécurité dans les écoles est mis en place dans les meilleurs délais;

3. Un plan d’action est développé et mis en oeuvre chaque année;

4. Les lignes directrices de la Déclaration sont intégrées dans les manuels de formation des militaires;

5. Les positions militaires soient éloignées des écoles;

6. Reconstruire les infrastructures scolaires détruites par les groupes armés dans les régions en conflit;

7. Des mécanismes de signalement et de réponse aux cas d’attaques dans les écoles sont en place. Fournir à cette fin les numeros verts aux élèves pour faciliter les dénonciations s’il y a des cas d’attaques;

8. Les comités des élèves dans les écoles existent et sont formés sur la sureté et la sécurité dans les écoles;

9. Renforcer les dialogues communautaires entre les autorités scolaires et les groupes de pression pour trouver des compromis afin de laisser l’école comme une zone de paix pour notre apprentissage;

10. Que le gouvernement fasse tout le nécessaire pour instaurer une paix durable dans les régions où les enfants n’etudient plus à cause des conflits armés.

Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET


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Affaire « Juge Ndonda » : Le magistrat n’est pas employé, mais jurisconsulte ( Précisions de l’avocat de la société IREC)

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Ce qu’il faut retenir est que ce dernier n’est nullement conseiller juridique de la société IREC comme il s’est répandu dans plusieurs publications, mais il donne ses avis juridiques en tant que consultant quand la société sus rappelée le sollicite.

 

La raison même de sa présence (visiteur) dans les locaux de la société IREC où il attendait son Manager Général dans le cadre d’un dossier qu’il fallait émettre un avis.

 

Malheureusement, pendant ce temps que les deux APJ de la Gombe se sont présentés comme les partenaires pour rencontrer le DG qui était dans son bureau, en repos après avoir connu un malaise de santé depuis le matin comme son médecin traitant l’a exigé.

 

Reçus par le secrétariat de la société IREC, ce dernier leur a demandé de patienter ou de repasser dans les après-midi en attendant que son DG retrouve la force et sa forme physique.

 

Les APJ revêtus d’autorité et du pouvoir d’agir décideront plutôt de casser la porte du bureau de DG pour le faire sortir de force, au cas contraire partir avec toute personne (employés comme visiteurs) présente dans les locaux de ladite société à ces instants mêmes, sous les bruits et lesquels étaient accompagnés de brutalité contre les personnels de l’entreprise qui ne partageaient pas cette option. Raisons : Obstruction à la justice pour avoir caché le DG.

 

10 autres agents du parquet de la Gombe se sont se joints à eux pour faire sortir toute personne se trouvant sur les lieux.

 

En sa qualité de Magistrat et ancien substitut du Procureur de la République, le Juge NDONDA a fait appel aux APJ, brandissant même sa qualité de Magistrat/Juge, aux fins de leur expliquer la procédure dans le cas d’espèce où le DG était enfermé pour raison de santé ce, pour ne pas rendre mal leur exécution. Ne voulant pas écouter, ils se sont attaqués au Juge NDONDA comme quoi c’est l’ordre du Procureur de partir avec le DG de la société IREC et lui n’a aucun mot à leur adresser quand bien même ils n’avaient aucun mandat de perquisition et personne d’entre eux n’était revêtu de la qualité d’OPJ. C’est en ce moment précis que l’APJ WALELAKA s’est attaqué à ce juge au point de déchirer même sa veste, le menottant au niveau des poignets de mains et l’étranglant par sa cravatte enroulée au cou pendant plusieurs minutes. Il a été ainsi humilié dans la rue jusqu’au niveau de l’agence SONAS/Boulevard où ils ont trouvé un taxi, ensemble avec ses collègues comme les vidéos le témoignent, jusqu’au PG/Gombe où ils ont été entendus sur le PV par le AG BOS, qui après audition les a tous relaxés.

 

Un agent du parquet ne peut pas se permettre de toucher un Magistrat, de surcroît Juge d’instance dans le corps et l’humilier comme c’était fait pour le Juge NDONDA.

 

Nous condamnons cette pratique de déviation comportement de la part des exécutants de mandat de justice qui, sur terrain, se croient être forts et puissants en se permettant d’aller au-delà de la mission qui leur est confié.

 

Nous demandons justice pour ce Juge qui a toujours fait montre ses qualités, compétence et charisme depuis son recrutement en 2010 dans ce corps des magistrats comme le signale toujours sa cotation après inspection par sa hiérarchie.

 

Me Ngoma Aymar Fabrice, avocat/IREC


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